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Chapitre 42
La vengeance Talmudique
Malgré les protestations de MM. Hull et Stimson, les responsables
du cabinet américain, et des experts au sein du ministère des Affaires
étrangères britannique, la Seconde Guerre se conclut par « une paix
nourrie de vengeance » ; ou plutôt (puisque la vengeance est une
négation de la paix et ne peut jamais apporter la paix), par une
vengeance qui portait les germes de la prochaine guerre.
Les deux « élus dictateurs » occidentaux, MM. Roosevelt et
Churchill, prirent la responsabilité de la vengeance puisque, malgré
leur reniement ultérieur, ils en signèrent tous deux la charte : le
Protocole de la conférence de Yalta. De cette manière, l’Occident
chrétien se joignit à l’Orient impie pour assouvir une vengeance
barbare envers l’Europe. L’objectif de ce chapitre est d’identifier qui
sont les vrais responsables (puisque d’après les déclarations de
chacun d’entre eux, ils agirent sous l’influence ou sous la pression
d’individus restés dans l’ombre, ou bien dans l’ignorance de ce qu’ils
signaient, ici l’incapacité ultime de ces grands chefs de guerre
apparemment tout puissants est révélée).
À Casablanca, en janvier 1943, M. Roosevelt joua pour la première
fois la partition de la « vengeance aveugle », lorsqu’il « établit soudain le
principe de la capitulation sans condition » (M. Hull). Ces mots,
sonnant comme l’Ancien Testament, signifiaient que la paix ne serait
pas accordée à l’ennemi, et ce, quelqu’en soit le prix, ce qui était
diamétralement opposé à tous les « principes » précédemment prônés
par les dirigeants occidentaux. M. Hull, membre du cabinet américain
en charge de ce dossier, déclara que lui et son cabinet n’avaient pas
été informés de cette pirouette politique et que « M. Churchill était
atterré » ; en outre, le ministère des Affaires étrangères britannique
demanda que ce terme soit modifié. M. Churchill (comme il le déclara
après le conflit qui eut lieu à la Chambre des communes) soutint
néanmoins l’utilisation de ce terme, « mais seulement après que le
président l’eut utilisé sans m’avoir consulté ». M. Churchill ajouta que
« si le Cabinet britannique avait eu connaissance de ces mots, il s’y
serait opposé » (pourtant, et malgré cette expérience, il continua
pendant des années à provoquer des rencontres au « sommet » entre le
dictateur moscovite et les deux dirigeants occidentaux).
Ainsi, en 1943, à Casablanca, la décision de mettre en oeuvre la
vengeance fut prise pour la première fois. Cela constitua la trame de
fond du « plan Morgenthau » datant de septembre 1944
(manifestement, il fut d’abord élaboré à Moscou, puis rédigé par M.
489
Harry Dexter White à l’attention de son supérieur, puis transmis à M.
Roosevelt par M. Morgenthau, qui le parapha avec M. Churchill), et
dont l’esprit se diffusa au cours de la conférence de Yalta et de son
Protocole. La déclaration d’étonnement ultérieure de M. Roosevelt (« il
n’avait aucune idée de comment il avait pu parapher cela ») et les
expressions de regret de M. Churchill « je n’avais pas eu le temps
d’examiner le plan Morgenthau en détail… je suis désolé de l’avoir
signé » sont toutes deux anéanties par le fait que tout deux signèrent
ensuite le protocole de Yalta, qui en constituait la descendance et
représentait une véritable charte de la vengeance.
En y associant leurs noms, les deux dirigeants occidentaux firent
plus de mal à l’Occident qu’aucune guerre ; ce qui est détruit par des
bombes peut être reconstruit, mais lorsque des valeurs spirituelles
forgées par les efforts des nations pendant dix neuf siècles sont
ruinées, elles sont plus difficiles à rétablir. L’Est ne perdit rien, car la
vengeance faisait partie de sa tradition barbare, en partie abolie
pendant le dernier siècle de règne des tsars, mais rétablie en 1917. En
Occident, terre du christianisme, la situation était différente.
Au cours des siècles, l’Occident avait progressivement amélioré la
gestion des conflits depuis la sauvagerie des temps primitifs jusqu’au
code civilisé qu’il avait atteint à la fin du règne de Louis XIV. Les
nations acceptèrent de plus en plus ce code suprême, qui prohibait les
meurtres inhumains et les mauvais traitements infligés aux civils ainsi
que le pillage de leurs biens, qui offrait l’immunité d’un drapeau blanc,
et qui établissait que les ennemis morts ou blessés et les prisonniers
devaient être traités comme ceux de son propre camp. Après quelques
temps, de tout cela surgit une organisation internationale, sous le
signe de la croix, qui prit soin de tous les soldats, quels que soient leur
nationalité ou leur grade. Ce code de la guerre civilisée constituait
probablement la meilleure première étape possible dans la perspective
de l’abolition des guerres, espoir ultime de l’homme. Il est inspirant
d’étudier les archives des guerres menées dans le respect de ce code,
et il est rebutant d’étudier celles des guerres qui le nièrent.
Les guerres du 19e siècle qui eurent lieu en Europe furent menées,
dans une proportion grandissante, selon ce code, ainsi leurs récits
démontrent-ils l’effort de l’homme à être digne même durant la guerre.
Cela s’applique à la guerre de Crimée, et aux trois guerres
prussiennes, contre le Danemark, l’Autriche et la Prusse. Elles furent
conduites et conclues honorablement. (Le seul grand conflit de ce
siècle-là dont l’image est plus obscure est la guerre civile en Amérique,
où la vengeance, après la victoire, fut assouvie sur le vaincu. Cela
n’aurait pas eu lieu sans l’assassinat du président Lincoln, le
pacificateur et l’unificateur, qui eut lieu à quelques jours de la
victoire ; dans l’ombre ténébreuse de ce crime sont peut-être tapis les
490
mêmes conspirateurs révolutionnaires qui ont incontestablement
façonné la destinée de notre pays).
À cette exception près, les guerres continuèrent à être menées
selon ce code civilisé dans tout l’Occident, et dans toutes les contrées
où étaient implantées des puissances occidentales. Au début du XXe
siècle, la guerre entre les Anglais et les Boers eut lieu en Afrique du
Sud. Quelques extraits du journal du colonel boer Deneys Reitz, écrits
juste après le combat, illustrent comment les combattants se
comportaient entre eux selon ce code, et ce il y a à peine cinquante
ans.
Dans un camp de prisonniers britanniques : « un prisonnier
demanda un entretien avec mon père. Ce prisonnier s’appelait Winston
Churchill… il déclara qu’il n’était pas un combattant, mais un
correspondant de guerre, et demanda à être libéré pour cette raison.
Mon père répondit qu’il portait un Mauser lorsqu’on l’avait fait
prisonnier, et qu’il devait par conséquent rester là où il était. Winston
Churchill dit que tous les correspondants de guerre au Soudan étaient
armés afin de se protéger, et la comparaison énerva mon père, qui lui
dit que les Boers n’avaient pas pour habitude de tuer des civils… »
Après la victoire des Boers à Spion Kop : « nous passâmes les
quelques heures qui suivirent à aider la Croix Rouge et nos adversaires
à enterrer leurs morts et à évacuer leurs blessés… »
Après la prise de Dundee par les Boers : « Je vis le général Penn
Symons, commandant des troupes britanniques. Il était mortellement
blessé et les infirmières me dirent qu’il ne passerait pas la nuit. Le
lendemain matin… je rencontrai un groupe de porteurs qui
transportaient son corps, enveloppé dans une couverture, et je les
accompagnai jusqu’au lieu où ils l’enterrèrent derrière une petite
chapelle anglaise…»
Au cours du siège de Laydsmith mené par les Boers : « Un de nos
hommes reçut une balle qui lui traversa les deux jambes, et un autre
le ramena courageusement sur ses épaules, les Britanniques tiraient
de toute part, jusqu’à ce qu’ils réalisent qu’il aidait un camarade
blessé, ils le laissèrent alors revenir à nous en paix et furent même
suffisamment fair play pour permettre son retour sans qu’aucune balle
ne soit tirée », « …un soldat corpulent sortit de l’obscurité… il s’élança
vers moi avec sa baïonnette, mais un faux pas perturba son attaque et
il s’affala contre moi. L’homme était désormais à ma merci, puisque
ma carabine était contre son flanc, mais je fus empli d’une aversion à
l’idée de l’abattre comme un chien, et je lui ordonnai plutôt de mettre
ses mains en l’air… »
« Je trouvai le soldat que j’avais tué et je fus horrifié de voir que
ma balle avait emporté la moitié de sa tête, l’explication étant que lors
491
de l’une de nos patrouilles, j’avais trouvé quelques cartouches
explosives pour Mauser dans un commerce abandonné, et je les avais
prises pour m’exercer au tir. Je les conservai dans une poche séparée
de ma bandoulière, mais dans l’excitation du moment, j’en avais logé
une dans le chargeur de mon fusil sans y faire attention. Je fus affligé
par mon erreur… je n’aurais jamais sciemment utilisé ce type de
munition. Je jetai le reste dans un ruisseau… »
À l’issue d’une bataille : « Les blessés graves furent laissés afin
que les ambulances britanniques s’en occupent… les soldats anglais,
que ce soit les officiers ou leurs subalternes, firent preuve d’une
humanité sans faille. Nous en avions tellement conscience que nous
n’hésitâmes jamais à abandonner nos blessés à la merci des troupes,
sachant parfaitement qu’ils seraient transportés et soignés
scrupuleusement ». «
Nous vîmes les lumières d’un train, mais le général Smits ne
nous aurait pas permis de mettre des rochers sur les rails ni de tirer
alors que le bruit des moteurs se rapprochait, de peur de tuer des
civils, nous restâmes donc cachés, entrevoyant des officiers et d’autres
passagers assis dans le wagon-restaurant…tous inconscients des
hommes qui les regardaient tapis dans l’obscurité ».
À l’approche de la capitulation des Boers : « à bord du navire de
guerre britannique Monarch, nous passâmes une semaine dans le
confort, car les officiers et les soldats redoublaient d’efforts pour nous
accueillir. Les Britanniques, avec tous leur défauts, constituent une
nation généreuse… au cours de la période que nous partageâmes avec
eux, pas un seul mot qui aurait pu nous blesser ou offenser notre
fierté ne fut prononcé, bien qu’ils sussent que nous étions sur la voie
de la défaite ».
Ceci est la description de la guerre menée par des hommes
civilisés. Aujourd’hui, la phrase toute faite à propos de « la prochaine
guerre qui détruira la civilisation » est vide de sens, parce que la
civilisation est un état d’âme, un état d’esprit et ne peut être détruite
par des bombes, en revanche elle peut être détruite par des actes tels
que la vengeance de 1945. La guerre décrite par le colonel Reitz fut
menée alors que j’étais encore un jeune garçon, et le code appliqué par
des hommes tels que lui, quelque soit leur camp, en temps de guerre
ou de paix, fut celui que les Anglais de ma génération apprirent à honorer.
Il fut respecté pendant la Première Guerre mondiale. Je me
souviens de la manière dont les Britanniques traitaient les prisonniers
de guerre, et je me souviens de la libération des prisonniers
britanniques au cours de l’assaut final ; le traitement fut le même des
deux côtés. Un homme blessé n’avait pas de nationalité, qu’il soit aux
492
mains de l’adversaire ou qu’il soit blessé dans son propre camp, il
recevait les mêmes soins attentionnés. Le personnel non combattant et
les populations civiles étaient respectés, les pillages et les viols étaient
interdits.
Qu’est ce qui causa alors l’abandon soudain en Occident de ce
code de la guerre civilisée, après la Seconde Guerre mondiale? Les
peuples n’avaient pas changé au cours des vingt-sept années écoulées
depuis l’armistice de 1918. Ils n’étaient pas plus cruels ou moins
gentils qu’avant. Ils étaient seulement aveuglés par une propagande
qui cachait la vraie nature des actes de leurs dirigeants, et ces
dirigeants, selon leurs propres déclarations, étaient manipulés par
d’autres ou n’avaient pas conscience de ce qu’ils signaient. C’est de
cette manière que la vengeance de 1945 fut portée, et il ne restait plus
aux hommes civilisés que la phrase d’Edmund Burke : « Elle est
perdue à jamais, cette délicatesse des principes, cette chasteté de
l'honneur où la moindre tache brûlait comme une blessure ».
Le prélude décisif vint, avant même la fin des combats, avec le
bombardement aveugle des populations civiles dans un pays déjà
vaincu mais voyant son droit aux refugiés refusé malgré sa
capitulation. Le meurtre de civils fut le reproche porté avec le plus de
virulence contre l’Allemagne, pendant chacune des deux guerres, par
les hommes politiques britanniques et américains. Le 10 février 1944,
la conférence de Yalta se termina, et au cours de celle-ci M. Roosevelt,
lors d’une discussion privée avec Staline, avait déclaré qu’il se sentait
« plus assoiffé de sang » qu’auparavant à l’égard de l’Allemagne. Les 13
et 14 février, les bombardiers britanniques et américains, pendant des
heures interminables, déversèrent un déluge de bombes sur Dresde,
une ville remplie de réfugiés, principalement des femmes et des
enfants fuyant l’avancée de l’Armée rouge. Le nombre de victimes et de
personnes brûlées et ensevelies au cours de ce jour et de cette nuit ne
sera jamais connu ; les estimations varient entre 50 000 et 250 000 48.
Les documents militaires publiés à ce jour ne révèlent pas qui en fut le
commanditaire, et des mesures strictes furent apparemment prises
afin que cette affaire ne fasse jamais l’objet d’une discussion publique.
Après cela, vint l’ordre du général Eisenhower d’arrêter les troupes
anglo-américaines au niveau de la ligne de l’Elbe, et subséquemment
d’abandonner Berlin, Vienne et Prague, ainsi que toute l’Europe de
l’Est aux armées soviétiques. Il s’agissait d’une vengeance qui ciblait
tout autant les amis que les ennemis, puisqu’elle signifiait l’abandon
493
de la moitié du continent à l’asservissement soviétique. La barbarie de
cette vengeance fut accentuée par l’ordre (dont les conséquences ont
été décrites précédemment à travers les yeux d’un témoin) donné aux
armées alliées, d’interdire, par la force, la fuite vers l’Ouest des réfugiés
depuis les territoire délaissés ; à ce moment-là, les canons
britanniques et américains se tournèrent vers nombre des victimes
d’Hitler, aussi bien que vers des femmes et des enfants allemands. Le
paroxysme vint ultérieurement, depuis les camps, où des centaines de
milliers de ces réfugiés étaient rassemblés, après avoir rejoint l’Ouest
antérieurement - ou malgré la ligne de démarcation - ; nombre d’entre
eux furent désignés pour être ramenés vers leurs poursuivants.
L’Angleterre avait établi l’esclavage dans ses colonies d’outre-mer
plus d’un siècle auparavant ; en Amérique, le président Lincoln l’avait
aboli pendant la guerre de Sécession de 1861-1865. Par ces actes, les
dirigeants de l’Angleterre et de l’Amérique réintroduisirent l’esclavage en Europe en 1945!
Les procès des « criminels de guerre » constituèrent les sommets
de la vengeance, et l’Everest fut atteint avec le procès des dirigeants
nazis à Nuremberg.
Le « méchant » que les masses étaient incitées à détruire depuis
six années ne fut absolument pas cité dans l’acte d’accusation, même in absentia, bien que son conseiller, Martin Bormann (dont la mort ne
fut pas plus ou moins prouvée que celle d’Hitler) y fût inclus. Cette
importante lacune à la fin de la carrière d’Hitler pourrait être aussi
significative que de nombreuses autres omissions antérieures
concernant ce qui est généralement connu à son sujet. À notre époque,
où l’infiltration de tous les partis, classes et gouvernements par les
agents de la révolution est un fait connu et avéré, il est intéressant de
noter que les nombreux ouvrages à son sujet ignorent ses liens
initiaux avec le communisme et les preuves irréfutables concernant
son passé communiste. Le dossier de la police de Vienne concernant le
début de sa carrière a apparemment disparu. Le capitaine Roehm, qui
fut son dernier chef de l’Armée brune, déclara à l’un des officiers des
chemises brunes (qui me le rapporta) que, lorsqu’en 1919, les troupes
bavaroises chassèrent le gouvernement bolchevique de Munich, Adolf
Hitler, qui était encore un inconnu, fut fait prisonnier avec le garde du
corps de Lévine, l’émissaire de Moscou, et réussit à sauver sa peau en
devenant informateur (cela pourrait expliquer pourquoi Roehm,
détenteur d’informations à charge, fut supprimé par Hitler à son
arrivée au pouvoir). La proposition de dénomination initialement faite
par Hitler lui-même pour le Parti national-socialiste était « le Parti
social révolutionnaire » ; il se décrivit lui même comme étant
« l’exécuteur du marxisme » (non pas l’exterminateur) ; et il déclara à
Hermann Rauschning qu’il avait construit son organisation sur le
494
modèle communiste. Je rencontrai Hitler une ou deux fois, et je l’ étudiai avec attention pendant de nombreuses années, avant et après
son accession au pouvoir ; je crois qu’aucune étude réellement
instructive à son sujet et sur le rôle qu’il joua n’a encore été publiée à ce jour.
Cette période fut marquée par une série d’événements qui furent
délibérément conçus afin de leur donner une nature caricaturale et
particulièrement humiliante pour l’Occident chrétien ; c’était comme si
les prisonniers étaient forcés à faire les clowns pour amuser leurs
gardiens. Cela fut illustré à Nuremberg, lorsque le juge soviétique fut
retenu pour lire la partie du jugement qui condamnait les Allemands pour
avoir déporté des hommes et des femmes depuis leurs demeures vers
des camps éloignés où ils travaillèrent comme des esclaves. Les
membres britanniques, américains et français de la cour écoutèrent
pendant que la justice occidentale, qui constituait leur héritage et leur
légitimité, faisait l’objet de moqueries. À ce moment-là, selon les
accords de Yalta, des Allemands, des Polonais et bien d’autres étaient
enlevés de leur maisons et envoyés dans des camps d’esclaves ;
derrière ce juge soviétique planait l’ombre des geôles moscovites, où
des hommes étaient liquidés sans autre forme de procès, et celle des
vastes zones de détentions sibériennes, où, pour les trente années à
venir, des millions d’êtres humains allaient être réduits en esclavage
sans même avoir été accusés ou jugés.
Voilà pour les sommets de la vengeance. Sur leurs contreforts, un
nombre incalculable de faits plus mineurs eut lieu, faits qui
constituèrent les pages les plus sombres de l’histoire récente de
l’Occident. Il s’agissait d’un retour à la barbarie ; où se trouvait son
origine ? Quel pouvoir fit que les dirigeants occidentaux soutinrent la
révolution venue de l’Est sous la forme d’une vengeance similaire à
celle pratiquée par des tribus sauvages et primitives ? Cette vengeance
n’était pas celle de l’ « Éternel » selon l’acception chrétienne. De qui
venait cette vengeance ?
Manifestement, certains actes symboliques furent menés afin
d’établir l’autorité - ou nature - de la vengeance. Ces actes de
couronnement symbolique constituèrent la reproduction, après
quasiment trente ans, d’actes similaires commis pendant la révolution
en Russie : les fanfaronnades talmudiques laissées sur les murs de la
chambre où les Romanoff furent assassinés et la canonisation de
Judas Iscariote. À l’issue de la Seconde Guerre mondiale, les
dirigeants nazis furent pendus le « jour juif de l’Expiation », de cette
manière leur exécution fut présentée aux juifs comme analogue à la
vengeance que Mardochée infligea à Haman et à ses fils. Ainsi, dans le
village bavarois d’Oberammergau, où la pièce de théâtre connue dans
le monde entier et qui représentait la Passion était jouée depuis trois
495
siècles, les acteurs représentant les personnages principaux passèrent
devant un tribunal communiste pour « activités nazies ». Ceux qui
jouaient le rôle de Jésus et des apôtres furent tous jugés coupables ; le
seul qui fut acquitté est celui qui jouait le rôle de Judas.
Ces choses-là n’arrivent pas par hasard, et de cette façon, on
donnait à la vengeance infligée à l’Allemagne, comme à celle qui
précédemment avait été infligée à la Russie, la marque d’une
vengeance talmudique (c’est-à-dire, une vengeance à l’encontre de la
chrétienté, le Talmud constituant la continuation spécifiquement antichrétienne
de la Torah pré-chrétienne). La loi vengeresse se répandit
de part et d’autres de la ligne qui était censée être un « Rideau de Fer »
séparant « le monde libre » de l’Est asservi ; pour ce qui était de la
vengeance, il n’y avait pas de Rideau de Fer. Nuremberg était à
l’Ouest ; et Oberammergau était dans la zone soviétique.
En choisissant le Jour juif du Jugement pour la pendaison des
dirigeants nazis et des hauts-gradés allemands, les responsables
occidentaux donnèrent à la conclusion de la Seconde Guerre l’aspect
d’une vengeance invoquée spécifiquement au nom des « juifs ». La
tournure que prit le procès démontra l’objectif de la vaste propagande
falsificatrice menée au cours de la guerre, que j’ai décrite
précédemment. « Les crimes contre les juifs » furent isolés comme pour
une enquête séparée, comme si les juifs étaient différents des autres
êtres humains (et lorsque le verdict fut prononcé, des centaines de
millions d’êtres humains en Europe de l’Est furent abandonnés à une
persécution générale concernant tous les hommes,
proportionnellement à ce que les juifs subirent en Allemagne). Cette
accusation spécifique retenue contre les inculpés devint « le coeur du
dossier » (selon les mots du capitaine Liddell Hart) et était basée sur
l’assertion que « six millions de juifs » avaient été tués (au fil du temps,
le terme « tués » remplaça le terme « périrent »). Un tribunal impartial
aurait au départ exclus toute acte d’accusation basé sur cette donnée
totalement invérifiable : À Nuremberg, les avocats, qui dans un procès
privé auraient demandé l’acquittement en raison d’une déclaration non
prouvée à une décimale ou à un chiffre près, utilisèrent ce chiffre
fantastique comme fondement de leur acte d’accusation.
J’ai décrit précédemment, avec des preuves issues de sources
juives, le processus grâce auquel, années après années, les « juifs »
furent « isolés » de la masse des victimes d’Hitler, et leur nombre crût à
volonté jour après jour (l’autodafé mené par Hitler devint « la
destruction des livres juifs » ; ses camps de concentration où quatrevingt-
dix pour cent des détenus étaient allemands devinrent des
camps de concentration pour les juifs ; un rapport fait pendant la
guerre au sujet du meurtre de « 150 000 Russes blancs, Ukrainiens et
496
juifs à Kiev» fut transformé en «150000 juifs», et cela continue ainsi
interminablement).
La déclaration concernant les « six millions de juifs », acceptée par
les juges sans discussion, fut le résultat final de ce processus. En six
années de guerre, les Allemands, les Japonais et les Italiens, utilisant
toutes les armes possibles, tuèrent 824 928 combattants britanniques,
britanniques du Commonwealth et américains, salariés de la marine
marchande et civils. Si l’on prend pour hypothèse que les Allemands
tuèrent, disons, la moitié de ces victimes en Europe, alors ils y tuèrent
(selon cette assertion) quinze fois plus de juifs. Pour réaliser cela, ils
auraient eu besoin de telles quantités d’hommes, d’armes, de véhicules
et de matériel que cela leur aurait permis de gagner la guerre à plusieurs reprises.
Ce chiffre ne mériterait même pas que l’on s’y attarde s’il n’avait
pas été utilisé pour donner à la Seconde Guerre le nom de « guerre
anti-juive », et si, à nouveau, cela ne préparait pas les fondements
d’une quelconque troisième guerre. C’est pour ces raisons que nous
allons maintenant étudier ce chiffre.
Jamais au cours de l’Histoire, depuis l’Antiquité jusqu’à nos jours,
le nombre de judaïtes, Judéens ou juifs, vivant à une quelconque
époque, n’a jamais pu être évalué ; pour cette raison, le nombre touché
par n’importe quelle catastrophe ne peut pas non plus être évalué, et il
y a beaucoup d’autres raisons pour lesquelles le nombre de victimes
juives pendant la Seconde Guerre mondiale ne peut être déterminé. Le
processus de mystification commence dans la Genèse et continue dans
la Torah (par exemple, les soixante-dix personnes menées en Egypte
par Jacob, augmentèrent apparemment jusqu’à atteindre deux ou trois
millions en 150 ans). À chaque époque, des variations importantes et
parfois considérables apparaissent dans les « estimations », et seules
des estimations sont possibles, puisque le terme actuel, « juif », est
légalement indéfinissable et statistiquement insaisissable.
Le Dr Hans Kohn, éminent chercheur juif, écrivit dans son article
sur « la distribution géographique des juifs » publié dans l’Encyclopaedia Britannica de l’année 1942 :
« Étant donné le fait que, dans plusieurs des pays où le plus grand
nombre de juifs vivait en 1941, le recensement n’incluait aucune
question relative aux religions… le nombre exact de juifs dans le monde
en 1941 n’a pu être certifié. La définition des personnes pouvant être
catégorisées comme appartenant à la « race juive » n’est en aucun cas
arrêtée… Dans les pays où le recensement incluait des questions sur
les origines religieuses, il est quand-même difficile de définir exactement
ce critère de foi juive.
497
Ainsi, l’hypothèse qui variait généralement autour du chiffre de 16
millions (pour le monde entier) « ne repose-t-elle en rien sur des “chiffres” exacts. À cette incertitude concernant le nombre de juifs
dans le monde s’est ajoutée au cours des dernières années une
incertitude croissante sur leur distribution numérique au sein des
différents pays et continents. Il est probable que plus de 6 000 000 de
juifs vivaient en Pologne et en U.R.S.S. ».
Des bases plus fragiles que celles-ci, ne serait ce que pour des « estimations » (sans même parler de « statistiques »), sont difficilement
imaginables, et pourtant, au cours de la période qui suivit, lorsque
toutes les confusions supplémentaires liées à la guerre et à
l’occupation furent ajoutées à ces frêles fondations, un nombre précis
de victimes juives fut produit jour après jour, relayé par des milliers de
propagandistes assidus, et il fut finalement affirmé que celui-ci
atteignait les six millions !
Le Dr Kohn déclare qu’il y avait « probablement » plus de
6 000 000 de juifs vivant en Pologne et en U.R.S.S. en 1941. En ce qui
concerne l’U.R.S.S., cela pourrait corroborer une autre autorité juive
(le professeur H.M.T. Loewe), qui écrivit dans l’Encyclopaedia Britannica
de 1937 que 2 700 000 de juifs vivaient alors là. D’une manière
similaire, quatre années plus tôt (en 1933), le journal juif Opinion avait
affirmé que la population juive en U.R.S.S. était inférieure à 3
000 000, et l’Encyclopaedia soviétique officielle de 1953 avance que
« la population juive de l’Union soviétique en 1939 était de 3 020 000 ».
Ce quasi-consensus parmi quatre auteurs de renom sur la période
1933-1941 pourrait pousser le lecteur à croire que le nombre de juifs,
au moins dans un pays (l’U.R.S.S.), fut établi avec une justesse
suffisante pour une époque donnée. Au contraire, il s’agit d’une jungle
statistique où rien n’est jamais établi. En 1943, le commissaire juif du
peuple Mikhoels déclara à Londres (d’après le Johannesburg Jewish
Times de 1952) : « Nous avons aujourd’hui en Union soviétique
5 000 000 de juifs ». C’est deux millions de plus que deux années
auparavant, et si c’était vrai, cela signifiait probablement que la
plupart des juifs de Pologne, après la brouille entre Hitler et Staline,
rejoignirent le territoire soviétique. Toutefois, dans le même numéro du Jewish Times, un grand écrivain juif, M. Joseph Leftwich, déclara
qu’en 1952, la population Juive en U.R.S.S. était égale à 2 500 000,
« une perte de 2 500 000 depuis 1943 ». Il s’interrogea : « où et
comment ont-ils disparu? » ; la réponse, à mon avis, est que la plupart
d’entre eux disparurent au fin fond des statistiques.
Ce n’est pas la fin de l’imbroglio, concernant cette partie de la
question. L’Encyclopaedia Britannica de 1937 (tout en donnant le
chiffre de 2 700 000 juifs en Russie selon un expert juif) affirmait
qu’ils représentaient approximativement six pour cent de la population
498
totale. La population totale donnée à un autre endroit était de
145 000 000, et six pour cent de ce chiffre équivaudrait à 8 700 000!
Sur ce sujet, les encyclopédies, les bilans statistiques annuels et
les almanachs sont contradictoires et peu fiables. Je pourrais en
multiplier les illustrations (par exemple, le Congrès juif mondial de
1953 annonça que la population juive en U.R.S.S. s’élevait à
1 500 000), mais déambuler dans un labyrinthe sans issue est inutile.
Tous les chiffres publiés sont des « estimations » réalisées selon le bon
plaisir des experts, et sont sans valeur. Un comptable pourrait écrire
un livre sur les efforts des encyclopédistes pour faire coïncider la
population juive mondiale d’après-guerre avec les « estimations »
d’avant-guerre, moins six millions. Les chiffres sont délicats à manipuler ; en voici quelques exemples :
Dans son édition de 1947, le World Almanach, bilan annuel
américain qui est considéré comme une référence, évaluait la
population juive mondiale de 1939 à 15 688 259. Dans les éditions
ultérieures jusqu’en 1952, cette estimation d’avant-guerre fut
augmentée (sans explications) d’un million, jusqu’à 16 643 120. La
population annoncée pour l’année 1950 était de 11 940 000, ce qui,
soustrait du premier chiffre donné pour 1939, aboutit à une réduction
de presque quatre millions (et non pas de six millions, cependant).
Néanmoins, cette « estimation » est elle-même basée sur une autre
estimation, à savoir, celle qui évalue la population juive de l’U.R.S.S.
en 1950 à 2 000 000. Ce qui laisse toujours sans réponse la question
de M. Leftwich relative à la déclaration du commissaire du peuple
Mikhoels, comme quoi, en 1943, la population juive de l’U.R.S.S. était
égale à 5 000 000.
En Angleterre, le Whitaker’s Almanac, qui jouissait d’une
renommée similaire, fit face au même problème. Dans ses éditions de
1949 et de 1950, il fournit une « estimation » de la population juive
mondiale en 1939 égale à 16 838 000 et à 11 385 200 pour l’année
1949 - une baisse de près de 5 500 000. Toutefois, les chiffres donnés
pour la population juive pays par pays aboutissaient à un total de
13 120 00 (au lieu de 11.385.200). Incidemment, en 1950, le Whitakerévaluait la population juive de l’U.R.S.S. à 5 300 000, contre le chiffre
de 2 000 000 donné par le World Almanac pour la même année.
Ces deux publications bénéficient de la meilleure réputation en
matière de scrupuleuse exactitude, et ils ne sont pas à blâmer ; car
dans ce domaine spécifique, seules des « estimations » de source juive
sont disponibles, et pour des raisons évidentes, on ne peut s’y fier. Je
mis en exergue ces incohérences dans un livre qui sortit en 1951, et
notai qu’en 1952, le Whitaker ne faisait plus mention de ces « estimations de la population juive » ; il avait apparemment
abandonné cette quête statistique désespérée, et avait eu raison de 499
faire ce choix. Une autre encyclopédie arrêta de traiter ce sujet dans
son édition de 1950.
Finalement, le New York Times, qui pourrait être décrit comme le
plus grand journal juif au monde (il est détenu par des juifs et
aujourd’hui, New York est avant tout une ville juive), publia en 1948
un article qui se voulait être une référence statistique, qui
comptabilisait la population juive dans le monde (trois années après la
fin de la guerre) à une estimation comprise entre 15 700 000 et
18 600 000. Si l’un ou l’autre de ces chiffres était proche de la vérité,
cela signifiait que la population juive mondiale était restée stable ou
avait augmenté durant les années de guerre.
Les articles de journaux sont rapidement oubliés (sauf si des
chercheurs sérieux les conservent), mais les inventions provenant des
grands propagandistes sont diffusées. Ainsi, les historiens, ces
hommes minutieux pour ce qui est des autres sujets, transmirent-ils
la légende de « l’extermination massive » à la postérité. À la fin de la
guerre, le professeur Arnold J. Toynbee entreprit de réaliser son
monumental Study of History, et dans son huitième volume (de 1954),
déclara que « les nazis… réduisirent la population juive d’Europe
continentale, à l’Ouest de l’Union soviétique, d’approximativement 6,5
millions à approximativement 1,5 millions par un processus
d’extermination massive ». Il qualifia cela de « donnée statistique
brute », puis ajouta en note de pied de page qu’il ne s’agissait pas
d’une donnée statistique : « il n’est pas possible de donner un chiffre
exact basé sur des statistiques précises, et en 1952, il semblait
improbable que les informations nécessaires à cela soient jamais
disponibles ». Le professeur Toynbee expliqua que son chiffre était basé
sur « des calculs provenant de sources juives, dans lesquels résidaient
plusieurs sources d’erreurs possibles ». Il conclut qu’ « il pouvait être
estimé » que cinq millions de juif continentaux avaient été menés à la
mort par les nazis.
D’un point de vue historique, cette estimation n’a pas de valeur.
Le point de départ pour appréhender cette question réside dans le fait
qu’il n’est pas possible que six millions de juifs, ou tout chiffre proche
de cette valeur, aient été « menés à la mort » ou amenés à « périr », en
raison des éléments données au début de cette discussion ; cette
assertion seule, faite devant la cour de Nuremberg, était un affront à
leurs 825 000 combattants, marins et civils, tués sur tous les champs
de guerre - affront dont seuls les dirigeants occidentaux de ce siècle
auraient pu être capables.
Le nombre de juifs qui furent tués ou qui périrent ne sera jamais
connu, pour les raisons déjà mentionnés et partiellement découvertes
par le professeur Toynbee dans la note de pied de page de son livre. Le
seul terme « juif » est indéfinissable ; les juifs constituent rarement une
500
catégorie statistique isolée ; et à aucune époque le nombre de juifs vivant dans le monde n’a pu être certifié avec une quelconque
précision. De fait, toute tentative d’atteindre une cohérence statistique
par des recensements ou des données relatives à l’immigration est
attaquée comme étant « discriminatoire » et « antisémite ». Par
exemple :
« Désormais, il ne sera plus demandé aux immigrants souhaitant
s’installer en Australie s’ils sont juifs ; cela fut officialisé à Sydney par
le Comité exécutif des juifs d’Australie, qui protestaient contre cette
pratique auprès du Bureau de l’immigration » (The Jewish Times,
Johannesburg). En Angleterre, « il est impossible, étant donné
l’absence de statistiques officielles, de faire plus que de deviner
judicieusement… le nombre exact de juifs en Grande-Bretagne reste un
mystère » (the Zionist Record, Johannesburg). En Amérique, le
président Roosevelt fut soumis à une pression ininterrompue afin
d’abolir l’obligation de mentionner « juif » sur les formulaires
d’immigration, et en 1952, une vaste campagne fut menée par l’Anti-
Defamation League et l’American Jewish Committee contre la loi
McCarran - Walter parce qu’elle visait à rétablir cette obligation. Cette
loi fut finalement adoptée, malgré le véto du président Truman, mais
même une application scrupuleuse de la loi nouvellement rétablie ne
permettrait pas de clarifier les choses, puisque les candidats, s’ils le
souhaitent, peuvent répondre « Britannique », ou une réponse de ce
type, au lieu de « juif ».
En termes de statistiques, cette situation est désormais bien
proche d’être généralisée, faisant de toute cette question un mystère
total, fruit d’une démarche délibérée. Personne ne sera jamais en
mesure de différencier le nombre de décès chez les juifs, durant la
guerre, survenus naturellement ou suite aux bombardements et
assimilés, de ceux dus aux nazis. Mon opinion est que, quel que soit le
nombre de juifs dans les pays envahis par Hitler, le nombre des
victimes juives y fut à peu près équivalent, en proportion, à la
population totale touchée - Polonais, Tchécoslovaques et autres. J’ai
découvert que c’était l’opinion de tous les survivants des camps de
concentration et de l’occupation que je connais. Ayant eux même
souffert, leur compassion pour les juifs était aussi forte que pour les
autres, mais ils n’arrivaient pas à comprendre pourquoi le cas
spécifique des juifs était isolé et pourquoi le nombre de victimes juives
était monstrueusement exagéré.
La raison, qui leur était cachée, devint limpide lors de la
pendaison le Jour juif du Jugement , car cet acte symbolique conclut
la dynamique qui anima l’intégralité de l’occupation, des deux côtés de
la ligne de démarcation, pendant ses premières années, et définit
même le modèle de comportement futur des dirigeants occidentaux en
501
terme de politique étrangère, et ce bien au-delà des frontières de
l’Europe. La vengeance talmudique constitua le point de départ d’une
nouvelle ère dans l’histoire de l’Occident, au cours de laquelle les
intérêts nationaux allaient être subordonnés à la cause de la nation
juive, telle que définie par les talmudistes de Russie.
Je dispose d’une description faite par une des personnes
présentes, de la manière dont le jugement de Nuremberg fut rendu les
30 septembre et 1er octobre 1946 (entre le 26 septembre, Nouvel An
juif, et le 5 octobre, Jour du Grand pardon), et fut exécuté immédiatement après minuit, au matin du 16 octobre, Hoshanna
Rabba, le jour où le dieu juif, après un délai au cours duquel il mûrit
son verdict à l’encontre de chaque individu et se donne le droit
d’accorder son pardon aux pécheurs, rend son jugement final. Selon
cette description, « … tous pensaient que le jugement serait rendu plus
tôt qu’il ne le fut, mais quantité de procédures inutiles le retardèrent,
jusqu’à ce que la date soit fixée aux environs du 15 septembre… Alors X,
l’un des juges, fit part de ses réserves quant à la mise en forme de
certaines parties du jugement… on calcula grosso modo combien de
temps il faudrait pour le rédiger à nouveau et le recopier ; et c’est ainsi
que la date fut fixée ».
J’ai effacé le nom du juge en question. La conséquence de ce
report pour amélioration formelle fut que le jugement fut rendu au
cours des dix jours les plus sacrés de l’année juive, et exécuté le jour
de la vengeance de Jéhovah. J’avais prédit un tel dénouement, dans
un livre publié pendant la guerre, suite à la « déclaration » au sujet des
juifs qu’avait faite M. Anthony Eden, le 17 décembre 1942 à la
Chambre des communes, et dans laquelle il avait proféré une menace
implicitement limitée aux crimes contre les juifs : « Les auteurs de ces
crimes n’échapperont pas à leurs responsabilités ». En Amérique, M.
Roosevelt avait fait une déclaration dont l’implication était similaire.
Le procès de Nuremberg constitua le canevas de nombreux autres
procès de moindre importance relatifs à des « crimes de guerre » ; ces
procès ont été examinés d’un point de vue légal et moral, dans les
ouvrages de M. Montgomery Belgion, de M. F.J.P. Veale et du feu
capitaine Russell Grenfell. Une petite partie de la vérité à leur sujet
filtra au fil des années. En 1949, un bureau américain d’Inspection
des affaires juridiques, sollicité suite à de nombreuses plaintes, fit un
rapport au sujet de certaines des cours martiales américaines qui
eurent lieu à Dachau, où 297 peines capitales avaient été prononcées.
Le rapport parla de « parodies de procès », où les accusés avaient été
présentés encagoulés, avec des cordes autour du cou, et « jugés »
devant des autels factices avec crucifix et bougies ; ils furent soumis à
des brutalités afin de leur extorquer des informations qui purent
502
ensuite être produites pendant le vrai procès (on fit croire aux détenus
que la parodie de procès était le vrai procès).
Le plus important de ces procès fut le « procès de Malmedy » en
1945-1946, au cours duquel quarante-trois prisonniers furent
condamnés à mort. Ce procès concernait la liquidation de prisonniers
américains par des soldats SS près de Malmedy en 1944, et l’on
pouvait s’attendre à un sentiment d’amertume de la part des
procureurs américains à l’encontre de tout coupable avéré. Pourtant,
ceux qui tourmentèrent ces prisonniers n’étaient pas des Américains,
et ceux qui se souviennent du comportement admirable des troupes
américaines en Allemagne après la Première Guerre mondiale auraient
pu s’y attendre. C’étaient des juifs autrichiens qui avaient rejoint les
États-Unis juste avant la Seconde Guerre et qui, sous le régime de
Roosevelt, avaient rapidement rejoint l’armée américaine et endossé
son uniforme. Un vrai Américain qui assista à ces parodies de procès
(un journaliste expérimenté spécialisé dans le domaine juridique)
déclara qu’il avait quitté son poste au sein du département des Crimes
de guerre en raison du dégoût qu’il avait éprouvé après avoir été
témoin du « sadisme brutal » dont avait fait preuve l’un des
enquêteurs. Puis, le procureur en chef américain de ce procès, un
colonel, admit devant une sous-commission sénatoriale qu’il avait été
informé des parodies de procès ; il pensait qu’elles étaient admissibles
si la cour elle-même était informée des méthodes utilisées afin
d’obtenir les confessions des accusés, et il ajouta que les accusés
auraient dû savoir que le procès aux allures de messe noire était faux,
puisqu’ils ne bénéficiaient pas de l’assistance d’un avocat.
Une commission juridique fut envoyée pour enquêter et reporta en
1949 qu’il « fallait bien reconnaître » que les aveux avaient été obtenus
par « le recours à des parodies de procès au cours desquels une ou
plusieurs personnes vêtues en officiers américains faisaient comme si
elles étaient les juges, et d’autres personnes portant l’uniforme
américain jouaient le rôle du procureur et de l’avocat de l’accusé ».
Suite à cette enquête, certaines des peines capitales furent révisées. Le
président de la commission, qui était le juge texan Gordon Simpson,
déclara à la sous-commission sénatoriale que les procédures suivies
lors des procès n’étaient « pas américaines » (elles n’étaient
certainement pas britanniques) et qu’elles avaient été arrêtées « au
cours de la conférence des quatre grandes puissances à Londres qui
définissait les termes des procès pour crimes de guerre », ainsi, la
responsabilité, une fois de plus, incombe-t-elle aux dirigeants de
Londres et de Washington et aux groupes qui firent pression sur eux.
Le juge Simpson rapporta également que l’armée américaine « n’arriva
pas à trouver suffisamment d’Américains qualifiés » pour ces procès
pour crime de guerre, dans lesquels la bonne réputation de l’Occident
503
était en jeu, « et dut par conséquent faire appel à certains réfugiés
allemands ».
Cet aspect des procès fut un peu plus mis en lumière par un
événement qui se produisit en janvier 1953, au cours duquel deux
hommes furent arrêtés par les autorités militaires américaines qui
occupaient Vienne, sur accusation de complot avec un fonctionnaire
de l’ambassade soviétique à Washington, visant à transmettre à l’État
soviétique des documents militaires américains confidentiels. Tous
deux étaient des juifs originaires de Vienne qui avaient rejoint
l’Amérique en 1938 et en 1940, alors respectivement âgés de 16 et 26
ans. Au cours de toute guerre précédente, ils auraient été incarcérés
en tant qu’ « ennemi étranger » ; pendant la présidence de M.
Roosevelt, ils furent reconnus par l’armée américaine comme s’ils
étaient des « amis étrangers ». En 1945, ils furent nommés « membres
du groupe de procureurs au cours des procès pour crime de guerre ».
Lorsqu’ils furent arrêtés en tant qu’agents et espions communistes, un
haut gradé du gouvernement militaire américain à Vienne déclara :
« Cela confirme les informations démontrant que beaucoup trop d’Américains qui intervinrent à Nuremberg étaient soit communistes,
soit contrôlés par les communistes ». Il ajouta que « l’équipe de
procureurs américains à Nuremberg se dispersa dans des centaines de
directions lorsque le procès fut terminé, beaucoup rejoignirent le
département d’État américain ou les Nations unies ».
À cette époque, la révélation suivante fut qu’en 1949, M. John J.
McCloy (un haut-commissaire américain particulièrement craint par
les Allemands pendant la période des procès pour crime de guerre)
avait reçu des notes de nature juridique « démontrant que de graves
erreurs de traduction depuis l’allemand et d’autres langues vers
l’anglais avaient été introduites dans les dépositions ; ces erreurs, dans
certains cas, furent l’oeuvre de personnes dont les liens avec le
communisme ont été établis par la suite grâce à des enquêtes sur leur
allégeance ». Ces informations n’ont jamais été rendues publiques,
mais si elles devaient jamais être utilisées au cours d’une enquête
impartiale sur ces procès, elles provoqueraient un grand embarras
chez les dirigeants occidentaux. À la fin de la guerre, les communistes
contrôlaient les camps de concentration nazis à tous les niveaux
(comme cela sera démontré plus tard dans ce chapitre) ; de la manière
décrite plus haut, ils devinrent procureurs et juges des crimes mêmes
qu’ils avaient commis!
Des deux côtés, la vengeance fut portée selon le même esprit. Les
soldats de l’Est, lorsqu’ils entrèrent sur le territoire allemand, furent
encouragés par la voix enregistrée d’Ilya Ehrenbourg, depuis Moscou,
à cibler en particulier les femmes enceintes ; quoi d’autre pourrait
signifier l’injonction fanatique de ne pas épargner « même les fascistes
504
à naître ». Une Américaine vivant à Berlin, Mme Frances Faviell,
décrivit l’horreur qu’elle éprouva lorsqu’elle lut le journal intime de sa
dame de ménage Lotte, et la description du « viol de Lotte et de milliers
de femmes, même des vieilles dames âgées de 65 ans, par les troupes
répugnantes venues de l’Est, pas une seule fois, mais à plusieurs
reprises, des femmes dont les enfants se cramponnaient à leurs
jupes… » Dans ce journal, était consigné « chaque date et chaque
détail, écrits à la lumière de la torche de Lotte, les meurtres de ceux
qui avaient essayé de protéger les vieilles femmes, les excuses de
l’officier russe qui avait découvert les corps… l’explication dont il avait
fait part à Lotte comme quoi les troupes avaient reçu la Plunderfreiheit pour quarante-huit heures…C’était l’un des documents les plus
horribles que j’eus jamais lu, et je ressentis un frisson glacial lorsque
je le reposai ». Plunderfreiheit ; la liberté de piller et dévaster ! C’était le
résultat humain des accords politiques conclus à Yalta, au cours des
quarante-cinq toasts bus.
À l’ouest de la ligne de démarcation, la même vengeance continua.
En août 1947, M. Nigel Birch, un député britannique, trouva près de
quatre mille Allemands encore enfermés dans un camp de
concentration, détenus indéfiniment sans accusation ni procès. Il
rapporta que la première question qui leur avait été posée, dans le cas
où ils étaient finalement passés devant un tribunal, était toujours la
même : « Saviez vous que les juifs étaient persécutés ? » La suite du
récit continuait dans la même veine : aucune autre persécution ne
comptait (et à cette époque-là, des légions d’êtres humains avait été
raccompagnées vers la terreur soviétique qu’elles essayaient de fuir).
Les gouvernements britannique et américain ne laissèrent planer
aucun doute sur la nature de la vengeance qu’ils mettaient en oeuvre.
L’une des premières actions des hauts-commissaires alliés fut de
promulguer une loi « contre l’antisémitisme ». Ainsi, ils étendirent à
l’Ouest la loi qui identifiait la nature de la première administration
bolchevique en Russie, la « loi contre l’antisémitisme » actée le 27
juillet 1918. Sous le coup de cet édit américano-britannique, les
Allemands furent emprisonnés et leur propriétés furent confisquées
dix années plus tard, en 1955 ; et en 1956, un juif autrichien, qui
depuis était domicilié à Londres et avait été naturalisé citoyen
britannique, intenta un procès contre un Allemand selon la juridiction
ouest-allemande (héritée des hauts-commissaires alliés) qui
transformait en délit « le fait de tenir des propos antisémites ou
excessivement préconçus à l’encontre des juifs ».
Ces lois interdisent toute discussion publique, mais ne peuvent
arrêter les pensées. Leur but, clairement, était de supprimer toute
enquête publique sur la nature du régime, à l’Ouest du « Rideau de
Fer » comme à l’Est. Son effet fut de donner carte blanche à la
505
Plunderfreiheit également dans la zone anglo-américaine. Par exemple,
la loi anglo-américaine contre l’antisémitisme transformait
explicitement en délit le fait de discuter de l’affaire suivante, que je cite
d’après les mots du Jewish Herald de Johannesburg :
« Philip Auerbach était un homme doté d’un caractère
exceptionnellement fort, courageux à l’extrême, brûlant d’une fierté
juive et animé d’un élan de haine à l’encontre du nazisme allemand… Il fut sans remords ni pitié au cours de la période où les forces
américaines haïssaient encore l’Allemagne et étaient encore prêtes à faire
selon la volonté de cet homme, à coopérer avec lui pour reprendre aux
Allemands ce qu’ils aveint volé, lui donnant quasiment carte blanche
pour la signature de documents, les enquêtes, les arrestations et la
diffusion de la terreur…
Au cours de ces jours où Philip Auerbach apparut à la tête des
immenses manifestations juives d’après-guerre en Allemagne, les
hauts gradés américains l’accompagnaient habituellement,
démontrant de fait son autorité. Avec le drapeau juif à la tête de ces
manifestations, Auerbach saluait, les musiciens jouaient l’Hatikvah
[hymne national de l’État d’Israël – NdT], et et les dizaines de milliers
de réfugiés rejoignaient ce qui constituait une offensive politique
permanente en faveur de l’ouverture des portes de la Palestine avant la
restauration de l’État… Personne ne sera jamais capable d’estimer la valeur monétaire des
actifs de toute sorte, équipements, vêtements, fournitures,
automobiles et toutes les variétés de biens qu’Auerbach soutira de
l’Allemagne… En Allemagne, il exerçait un pouvoir uniquement
dépassé par celui de l’autorité militaire ».
L’homme décrit était une personne privée, et fut capable d’utiliser
les forces armées de l’Amérique pour ses pillages. Ses crimes étaient si
flagrants qu’au bout d’un moment, les organisations juives s’en
désolidarisèrent (il dépouillait tout autant les juifs que les gentils), plus
pour des motifs opportunistes que moraux. Sept années plus tard
(1952), lorsque la politique ouest-allemande de soutien au « monde
libre » devenait à nouveau importante, il fut arrêté suite à une
accusation de « recel d’une liste interminable de biens qui avaient été
sortis d’Allemagne grâce à de faux documents, avec la possible
complicité d’officiers juifs au sein de l’armée américaine et d’ organisations caritatives juives ».
En 1952, le gouvernement ouest-allemand fut forcé de verser des
« dédommagements » au nouvel État sioniste, et une révélation
complète des activités de pillage menées par Auerbach, avec le soutien
de l’armée américaine, aurait été gênante. Par conséquent, l’accusation
mentionnée plus haut fut abandonnée, « sans aucun doute en raison
506
de répercussions à caractère politique », comme le fit remarquer le Jewish Herald. Si elle avait été maintennue, il aurait été difficile de
rendre plausible même un argument bidon pour le paiement d’un
tribut allemand aux sionistes russes installés en Palestine. Par
conséquence, Auerbach fut jugé (par un rabbin) principalement des
chefs d’accusation mineurs concernant le détournement de quelques
$ 700 000 de fonds, le recours au chantage, l’encaissement de pots de
vin et de fausses déclarations d’impôts. Il fut condamné à trente mois
d’emprisonnement, et, par la suite, « se suicida ».
En Amérique et en Grande-Bretagne, la presse publia des articles
succincts et inintelligibles sur cette affaire, en insinuant qu’elle
illustrait la renaissance de l’« antisémitisme » en Allemagne. Il
s’agissait de l’écho de la position prise par la presse juive, qui après le
suicide d’Auerbach demanda : « Qui a ce sang-là sur les mains?», et
autres questions de ce type ; la suggestion que toute condamnation de
n’importe quel inculpé juif, quelles ques soient les charges, qu’il soit
coupable ou innocent, était un signe d’ « antisémitisme » était à
l’époque déjà généralisée. Le Jewish Herald, par exemple, considérait
l’accusation moralement inique parce qu’elle faisait référence à une
période où « les règles habituelles étaient enfreintes par tout le monde,
et surtout par les juifs, qui à juste titre ignoraient les conceptions
allemandes du bien et du mal ». Les principes ignorés n’étaient pas
allemands mais universels au sein des communautés chrétiennes, ou
l’avaient été jusque là. À ma connaissance, la seule protestation contre
ces falsifications fut émise par un correspondant juif du New York
Daily News, qui par hasard avait été victime d’Auersbach ; si cette
protestation avait été émise par une victime allemande, ou un témoin
américain ou britannique, je crois qu’aucun journal occidental n’en
aurait fait mention.
Les peuples occidentaux ne savaient rien de ces événements au
sein de l’Allemagne alors occupée par les forces anglo-américaines, et
ne se seraient pas opposés violemment s’ils en avait été informés,
puisqu’à cette époque-là, ils étaient encore sous l’influence de la
propagande de guerre, en particulier concernant les camps de
concentration nazis. Il m’apparut qu’ils avaient totalement oublié que
les camps de concentration étaient initialement une idée communiste,
copiée par Hitler, et que plus profondément l’Armée rouge était
acceptée en Europe, plus certaine devenait la pérennisation de cette
idée. Leurs sentiments furent attisés par les horribles images - qui leur
furent montrées sur des millions d’écrans pendant l’entrée des troupes
alliées en Allemagne - de tas de corps émaciés empilés-là comme des
tas de bois au milieu de ces camps.
J’étais l’un de ces spectateurs, et j’écoutai avec appréhension les
commentaires autour de moi. La propagande de guerre est le poison le
507
plus insidieux que connaisse l’homme, et je crois que ces spectateurs
de 1945, privés d’informations fiables depuis des années, avaient
perdu toute capacité, peut être tout désir de juger ce qu’ils voyaient. Je
crois que la plupart d’entre eux pensait que les restes humains qu’ils
voyaient étaient juifs, puisque c’était la suggestion martelée par la
presse dans leurs cerveaux jour après jour. Ils lisaient en permanence
des articles sur « les chambres à gaz nazies pour les juifs… les fours
crématoires nazis pour les juifs », et peu d’entre eux dans les années
qui suivirent prirent la peine de lire les récits de prisonniers et de
découvrir qui étaient réellement les victimes. Un exemple : une
Allemande qui passa cinq années dans le camp de Ravensbruck (Mme
Margaret Bubers Newmann) déclare que les premières victimes étaient les malades ou les faibles, ou ceux qui étaient incapables de travailler,
et les suivants étaient les « races inférieures », parmi lesquelles
venaient en tête les Polonais, puis les Tchèques, les Baltes, les
Hongrois et ensuite les autres.
Ainsi, les morts amoncelés reçurent-ils aussi peu de compassion
sincère que les vivants qui étaient renvoyés par les Alliés occidentaux
vers le territoire des camps de concentration, et aujourd’hui, il
pourrait bien s’agir d’une simple question d’intérêt historique, dans
des livres tels que celui-ci, que de démontrer que les camps de
concentration « nazis », au moment où les armées anglo-américaines
entrèrent en Allemagne, étaient essentiellement sous contrôle communiste, que des juifs faisaient partie des bourreaux, et que
l’anticommunisme était un qualificatif plus sûr pour les chambres de
la mort que l’antihitlérisme !
Il y a dix ans, cette affirmation (que j’étaye ci-dessous) aurait été
démolie par la simple dérision, si jamais elle avait pu être publiée.
Aujourd’hui, suffisamment d’informations ont été révélées au sujet des
méthodes d’infiltration utilisées par les illuminatis communistes dans
toutes les classes, partis politiques, églises, organisations et
institutions pour qu’au moins certaines personnes en attendent la
preuve avec un esprit ouvert ; du moins, c’est ce que je pense. La
directive de Lénine était que toutes les guerres devaient au cours de
leur déroulement être transformées en guerres révolutionnaires, ce qui
signifie que les membres de la conspiration doivent se battre pour le
succès de la révolution, non pour la victoire de leur pays. La conquête
des camps de concentration fut plus utile à cette stratégie que tout
autre événement, puisque les camps étaient remplis d’individus qui,
s’ils survivaient, combattraient le communisme jusqu’à la mort,
comme ils avaient combattu l’hitlérisme. Le monde n’a jamais compris
cet aspect de la résistance contre Hitler, parce qu’il n’a jamais compris
Hitler lui-même. Ceux qui ont persévéré dans la lecture de cet ouvrage
peuvent voir le sens profond de ses paroles adressées à Hermann
Rauschning : « J’ai reçu des francs-maçons l’illumination et des idées
508
que je n’aurais jamais pu obtenir d’une autre source » (il s’agit presque
exactement des mots d’ Adam Weishaupt) « …J’ai appris beaucoup du
marxisme… L’intégralité du national-socialisme est basée sur ses
principes ».
Les communistes, dans leur conquête des camps de
concentration, furent aidés par la politique de soutien inconditionnel à
la révolution menée par les dirigeants occidentaux ; cela leur procura
le pouvoir et le prestige auprès des détenus qu’ils utilisèrent à leurs
propres fins. Je fus consterné lorsqu’un jeune officier britannique,
parachuté en Yougoslavie, me rapporta le largage de caisses remplies
de souverains en or (qu’un sujet britannique ne peut légalement
posséder) à destination de Tito 50. La même chose eut lieu en Grèce. Le
commandant W. Stanley Moss, parachuté en Macédoine grecque en
tant que chef d’un commando et officier de liaison britannique,
découvrit que les communistes s’appropriaient le contrôle de la
guérilla grâce à la pluie d’or qui se déversait sur eux, et déclara :
« Lorsque vint le grand jour » (la victoire en Europe) « le monde fut
stupéfait par la quantité d’or que les communistes avaient à leur
disposition. Aucune de ces richesses ne venait de Russie, elles furent
données aux communistes par les Alliés. Pendant des années, des fonds
avaient été injectés dans le pays afin de soutenir les forces de la
guérilla et la poursuite globale de la guerre, mais les communistes n’en
avaient utilisé qu’une faible proportion pour la lutte contre les Allemands.
Bien avant l’événement, nous savions le tournant que prendrait
l’avenir…et nous fumes pourtant incapables de faire quoi que ce soit
pour le modifier ». (Le commandant Moss fait ici une erreur
d’évaluation ds faits ; « le monde » ne fut jamais « stupéfait par la
quantité d’or » que les Alliés avaient déversée sur les communistes
trouvèrent à leur disposition », parce que le monde n’en fut jamais
informé).
Le tableau était le même dans chacun des pays occupés. Le
lieutenant colonel Yeo-Thomas, qui fut envoyé en France en mission
secrète pour étudier les méthodes et l’organisation de la résistance
509
française, alerta Londres en vain : « L’objectif avoué du Parti
communiste était la rébellion de masse des français le jour J… afin de
dominer toutes les autres nations après la libération. Pendant ce temps,
les journalistes de la BBC se moquaient des Français qui redoutaient la
“menace communiste” ». Les conséquences de cela furent décrites en
1952 par M. Sisley Huddleston ; au cours de la « libération » de la
France, les communistes tuèrent de sang froid plus de cent mille
opposants au communisme.
Dans de telles circonstances, il était inévitable que les
communistes prennent également le pouvoir au sein des camps de
concentration « nazis », si bien que les peuples occidentaux, quand ils
virent les images de ces camps en train d’être « libérés », regardaient en
fait ce que leur armée allait rendre permanent à l’est de l’Elbe. La
vérité fut révélée en 1948, mais je serais surpris si un millionième de
ceux qui virent ces images en entendirent parler.
Cette année-là, le chef de la révolution en Yougoslavie, qui portait
le pseudonyme de « maréchal Tito », était en conflit avec les dirigeants
du Kremlin. Pour un communiste, cela représentait un danger, et il est
possible qu’il pensa se protéger - mieux que par des gardes du corps
armés - par la révélation d’une chose qu’il savait, calculant que
Moscou préfèrerait alors le laisser tranquille plutôt que de risquer des
révélations supplémentaires. Le procès qu’il organisa fut médiatisé en
Yougoslavie et ignoré en occident. Il fit exécuter treize de ses proches ,
des communistes (membres supérieurs du gouvernement et dirigeants
du parti), pour avoir participé aux exterminations massives de
prisonniers dans le camp le plus infâme de tous, Dachau.
La vérité est parfois révélée de la façon le plus étrange, bien qu’en
ces temps de contrôle de la presse, elle n’est pas diffusée bien loin.
Dans ce cas là, celui qui la révéla était Wilhelm Spielfried, un général
autrichien à la retraite, qui était sorti vivant de Dachau. Il voulait que
le monde sache ce qui s’y était passé, et dans l’agitation qui régnait au
cours de l’ouverture du camp (à l’arrivée des troupes occidentales), il
subtilisa dans le bureau du commandant un répertoire de la Gestapo
qui listait les personnes qui mises à mort, ainsi que la façon de
mourir, tout cela signé par l’agent de la Gestapo responsable de
chacun des condamnés. Parmi ces agents, se trouvaient plusieurs des
collaborateurs de premier plan du « maréchal Tito ». A l’époque, le
général Spielfried réussit à faire publier cette petite partie de ses
documents ; le reste attend toujours un éditeur suffisamment
téméraire pour le publier.
« Tito » (dont le véritable nom était Joseph Brosz) était lui-même
un agent du Kremlin depuis 1934. En amenant ses plus proches
collaborateurs devant un tribunal (le 20 avril 1948, à Ljubljana), il
brandit la menace de révélations supplémentaires à la face du
510
Kremlin. La liste des accusés incluait Oskar Juranitsch (secrétaire
général au ministère des Affaires étrangères de Tito) ; Branko Dil
(inspecteur général de l’Économie yougoslave) ; Stane Oswald (un
responsable supérieur de rang ministériel au sein du ministère de
l’Industrie) ; Janko Pufler (dirigeant du conglomérat d’État de la chimie
de Tito) ; Milan Stepischnik (dirigeant de l’institut d’État de la
métallurgie de Tito) ; Karl Barle (un dirigeant de niveau ministériel) ;
les professeurs Boris Kreintz et Miro Koschir de l’université de
Ljubljana ; ainsi que d’autres responsables communistes. Tous étaient
d’anciens membres de la Brigade internationale en Espagne, et agents
du MVD (la police secrète soviétique).
Tous firent les aveux habituels ; la défense qu’ils utilisèrent est
d’intérêt particulier. Ils se justifièrent simplement en déclarant qu’ils
n’avaient jamais tué ou blessé un communiste : « Je n’ai jamais mis en
péril l’un des nôtres ; je n’ai jamais rien fait à un camarade du Parti ».
Ils déclarèrent que, systématiquement, ils avaient envoyé à la mort
quiconque pouvant être classifié comme conservateur, libéral,
catholique, protestant, orthodoxe, juif ou gitan, du moment que la
victime n’était pas communiste.
Cette collaboration dans les camps de concentration entre la
Gestapo d’Hitler et son prototype, le MVD 51 de Staline, se matérialisa
de la manière suivante. Les « comités antifascistes » furent créés au
sein des camps. Si Hitler et sa Gestapo avaient été sincères dans leurs
professions de foi, ces comités auraient manifestement fourni les
premières victimes des chambres à gaz. Au lieu de cela, ils furent
autorisés à représenter les détenus des camps, et ils obtinrent des
statuts privilégiés, acceptant alors de prendre part aux exterminations.
C’était une manière parfaite de s’assurer que les anticommunistes
seraient peu nombreux dans l’Allemagne d’après-guerre.
511
Ainsi, les cadavres s’entassèrent-ils, et ensuite, plongés dans des
salles obscures, les peuples les contemplèrent sur des écrans. Ce
journalisme de l’image remplissait à la lettre la déclaration qu’avait
faite M. G.K. Chesterton plusieurs années auparavant : « le
journalisme donne une fausse image du monde, projetée sur un écran
blanc dans une salle sombre afin que le monde réel ne soit pas vu ».
Le communiste Juranitsch, l’accusé principal, déclara : « Oui, j’ai
tué des centaines et des milliers de personnes, et j’ai pris part aux
“expériences scientifiques” ; c’était mon rôle à Dachau ». Dil expliqua
que son travail consistait à mener des expériences basées sur « des
substances visant à stopper l’écoulement sanguin ; à cette fin, il avait
pratiqué les injections directement dans la poitrine des patients ».
Pufler fit la description d’injections du bacille de la malaria réalisées
sur des détenus sélectionnés à des fins d’observation, précisant qu’ « ils tombaient comme des mouches, et nous transmettions les
résultats à un docteur ou à un officier SS ». Ces dépositions n’étaient
pas erronées. Elles furent corroborées et ne pouvaient être niées, étant
donnée que les dossiers produits étaient ceux subtilisés par le général
Spielfried dans le bureau du commandant. Pufler expliqua comment
les agents communistes travaillant avec la Gestapo dissimulaient leur
collaboration aux yeux des autres détenus ; quand ils réapparaissaient
des laboratoires et des fours crématoires, ils racontaient des histoires
inventées de toutes pièces quelque ruse ou miracle permettant
d’expliquer leur évasion ; étant donné qu’aucune des victimes ne
réussit jamais à s’échapper, leur scénario ne pouvait être contredit.
Ces individus finirent face à un peloton d’exécution, mais pas en
raison de leurs crimes. Ils furent éliminés comme des pions par leur
maître dans ses manoeuvres contre le Kremlin. Ils avaient strictement
appliqué le principe de base de la révolution (« toutes les guerres sont
des guerres révolutionnaires ») en saisissant l’opportunité qui s’offrait
à eux de détruire les opposants politiques, et non « l’ennemi ». Ils
firent, sous une autre forme, ce que les dirigeants de Moscou firent
lorsqu’ils massacrèrent les 15 000 officiers polonais dans la forêt de
Katyn ; ils attaquèrent les États-nations et posèrent les fondations de
la révolution toute destructrice.
Les révélations faites au cours du procès de Ljubljana furent
corroborées, sur plusieurs points, par de nombreux livres écrits par
des survivants des camps de concentration. M. Odo Nansen, fils du
célèbre explorateur norvégien, rapporta son expérience dans le camp
de Sachsenhausen, dix-huit mois avant la fin de la guerre :
« La manière dont les communistes ont mené leurs affaires ici est
extraordinaire. Ils ont tout pouvoir dans le camp aux côtés des SS., et
ils approchent tous les autres communistes, venus d’autres pays, et
les placent à des postes clefs… Ici, de nombreux détenus norvégiens
512
sont devenus communistes. Au-delà de tous les avantages immédiats
que cela offre, ils prévoient probablement que la Russie jouera un
rôle majeur à l’issue de la guerre, et je suppose qu’ils pensent que ce
serait plus pratique de se retrouver dans le bon camp. La nuit
dernière, je discutais avec notre Blockaeltester, un communiste.
Lorsque lui et ses compères arriveraient au pouvoir, il n’y aurait pas
seulement des représailles, mais encore plus de brutalités et une plus
grande cruauté que les SS. n’en manifestaient envers nous. Mon
humanisme n’arrivait pas à percer ce bloc glacé de haine et de
vengeance, cette quête brute et inflexible d’une nouvelle tyrannie ».
Le colonel Yeo-Thomas, qui fut parachuté en France pour aider la
résistance française, fut capturé et déporté à Buchenwald. À son
arrivée, un officier britannique qui était déjà là lui dit : « Ne dites pas
que vous êtes des officiers, et si l’un d’entre vous occupait un
quelconque poste à responsabilité avant la guerre, gardez-le pour
vous ; l’administration interne du camp est aux mains des
communistes… Buchenwald est le pire camp d’Allemagne ; vos chances
de survie sont pratiquement nulles ».
Le colonel Yeo-Thomas ajoute : « les trois chefs principaux du
camp, appelés Lageraeltester, étaient communistes ». Sous la
supervision de ces hommes, « on inocula le typhus et d’autres germes
aux prisonniers, et leurs réactions aux divers vaccins, qui entraînaient
presque toujours la mort, étaient étudiées ». Dans le groupe de cet
officier, seuls trois des trente-sept détenus survécurent, les autres
furent pendus à des crochets dans les chambres crématoires et
lentement étranglés jusqu’à la mort. Les trois survivants « devaient
redouter leurs codétenus presqu’autant qu’ils avaient craint les
Allemands auparavant ; car si les communistes avaient appris que des
officiers avaient réussi à éviter la potence, ils les dénonceraient
certainement ».
Les communistes dirigeaient ces camps, torturaient et tuaient les
victimes. S’il y avait une quelconque différence entre eux et les
gardiens de la Gestapo, c’était seulement qu’ils étaient plus vicieux,
puisqu’ils dénonçaient et tuaient des hommes qui étaient censés être
leurs alliés dans le combat contre l’ennemi commun. Puisque les juifs
de l’Est, en particulier, jouent un rôle si important dans le
communisme, des juifs apparaissaient logiquement parmi les individus
impliqués dans ces actes. Ce n’est en soi pas surprenant du tout,
puisque les juifs, comme tout autre individu, sont parfois bons et
parfois mauvais, cruels ou bienveillants ; mais cela fut dissimulé aux
yeux des foules, qui reçurent une description de camps de torture
presqu’entièrement remplis de juifs, tourmentés par des gardiens
« nazis » dépravés. En fait, les juifs représentaient une petite
proportion de la population totale des camps : les bourreaux au cours
des trois dernières années de guerre furent en grande partie des
513
communistes, dont les objectifs ont été démontrés ; et parmi ces
bourreaux, il y avait des juifs.
Mes dossiers comportent de nombreux extraits issus de journaux
juifs relatifs à des « procès » mettant en cause des juifs dénoncés par
d’anciens détenus juifs d’Auschwitz, Vlanow, Mühldorf et d’autres
camps.
J’ai mentionné le terme « procès » avec des guillemets dans ce cas,
pour une bonne raison. Ces «procès», à une exception près, furent
tenus devant des cours rabbiniques dans les pays occidentaux, et
devant des magistrats à Tel Aviv. Ils furent traités comme des affaires
juives, ne concernant pas le reste de l’humanité, et si des jugements
furent prononcés, ils ne furent pas relayés dans les journaux que j’ai
examinés, bien que les chefs d’accusation ressemblassent à ceux du
procès de Ljubljana. Cela impliquait clairement que, si l’une de ces
accusations était exacte, elle devait être jugée selon la loi juive, si tant
est qu’elle le fût, et que la loi gentile n’avait pas cours. (En vérité, cela
apparaît aujourd’hui comme étant l’hypothèse de base, puisque le
sionisme a recréé la « nation juive », et cela est reflété dans un rapport
publié par le Zionist Record en 1950, qui établissait que le rôle du
« bureau central des Relations publiques du Conseil exécutif des juifs
d’Australie » était de « cacher à l’opinion publique les méfaits perpétrés
par des juifs individuels qui commettent des délits mineurs ou majeurs ». La dissimulation mentionnée ici est appliquée constamment
et dans tous les pays occidentaux).
À Tel Aviv, un docteur juif et deux femmes juives furent accusés
par des témoins juifs d’avoir administré des injections mortelles à des
prisonniers d’Auschwitz, d’avoir pratiqué des mutilations sexuelles,
d’avoir mené des « expériences scientifiques », d’avoir envoyé des
victimes aux chambres à gaz. Dans un autre cas traité à Tel Aviv en
1951, un docteur juif (alors employé par l’hôpital municipal de Tel
Aviv) fut accusé par plusieurs témoins juifs d’actes de brutalités
commis au camp de Vlanow, où il avait été « assistant du commandant
allemand du camp ». Dans son témoignage, une femme juive déclara
qu’il l’avait battue jusqu’à ce qu’elle perde connaissance, et que quand
elle avait repris ses esprits elle avait trouvé ses trois fils, âgés de 12,
15 et 18 ans, tués par balle ; deux semaines auparavant, déclara-telle,
qu’elle avait vu l’accusé donner l’ordre à la police du camp
ukrainien de rafler trente prisonniers, dont son mari, qui furent
ensuite abattus. Les grandes lignes de ces deux cas furent rapportées,
mais, comme je l’ai déjà dit, si un quelconque jugement découlant de
ces affaires fut publié, il a échappé à mes recherches.
A New York, un comité constitué de trois membres (composition
définie par la Loi lévitique) reçut la plainte d’un juif contre le
responsable d’une synagogue qu’il accusait d’avoir tué un détenu à
514
Muhldorf, où il était gardien chef d’un secteur. Le rapport indiquait
que le comité transmettrait ses résultats « à la communauté juive »
vivant dans la ville de l’accusé « sans recommandations ou sanction »,
ce qui signifiait que, s’il était un « criminel de guerre », sa communauté
serait libre de s’en occuper. Dans tous ces cas, il était implicite que
seules les accusations de maltraitance à l’encontre d’autres juifsétaient étudiées, et que si les accusés avaient commis les mêmes actes
à l’encontre de détenus non-juifs, cela n’aurait pas été pris en
considération.
Différente mais de même nature fondamentale fut la plainte
instruite par une cour locale israélienne en 1954-1955. Un juif
hongrois distribua un pamphlet affirmant que le Dr Israel Kastner, un
haut fonctionnaire du gouvernement israélien et candidat principal
(pendant les élections de 1955) du parti majoritaire au sein du
gouvernement, avait collaboré avec les nazis, préparé le meurtre de
juifs, sauvé un criminel de guerre nazi de sanctions, et ainsi de suite.
Le Dr Kastner porta plainte pour diffamation contre son accusateur, et
après neuf mois, le juge israélien remit son jugement qui précisait que
les accusations avaient été confirmées. Selon ce jugement, le Dr
Kastner était un collaborateur « au sens le plus fondamental du
terme » et avait « vendu son âme au diable », et le Premier ministre de
l’époque, M. Moshé Sharett, commenta : « Un homme est légitimisé
dans ses actes, même s’il vend son âme au diable, si c’est pour sauver
des juifs » (l’accusation était qu’il avait livré des juifs aux nazis). Le gouvernement annonça alors qu’il allait faire appel du jugement, par
l’intermédiaire de son procureur général, et je ne pus jamais en
connaître les suites, si suites il y eut.
Ainsi, alors qu’une grande médiatisation entourait les « criminels
de guerre » et leurs procès, ces « criminels de guerre » juifs ne
comparurent-ils que devant des tribunaux juifs, et s’il s’ensuivit des
condamnations, le monde n’en fut pas informé. Je ne connais qu’un
seul cas (d’autres ont pu échapper à mon attention) où de tels juifs
apparurent dans un « procès en tant que criminels de guerre ». Le Jewish Telegraph Agency (8 mai 1946) rapporta : « Le verdict relatif au
procès de 23 gardes du camp de Breendonk à Anvers, l’un des enfers
nazis les moins connus, a été rendu public hier. Parmi les gardes
figurent trois juifs, Walter Obler, Leo Schmandt et Sally Lewin. Obler
et Lewin ont été condamnés à mort et Schmandt à 15 années
d’emprisonnement ».
Mr. Joseph Leftwich, dans sa discussion avec M. A.K. Chesterton
au sujet de « l’antisémitisme », demanda à propos de ce procès :
« Qu’est ce que cela prouve ? Que la bestialité humaine se trouve
partout, et que les juifs ne sont pas plus immunisés qu’un autre
groupe ». Cela est juste, mais à côté du coeur du problème, qui est que
515
l’opinion publique, au cours de la Seconde Guerre, reçut la description
erronée d’une persécution exclusive des juifs menée par des non-juifs
et qu’au cours de ce siècle et dans le monde entier, les événements
sont systématiques distordus, au détriment de tous.
L’épisode relatif aux juifs ayant soutenu Hitler n’était pas des
moindres. Lord Templewood, ambassadeur britannique en Espagne
durant la guerre, déclare :
« Mois après mois, le général Franco » (lui-même d’origine juive)
« autorisa la presse espagnole à relayer aussi puissamment que
possible la propagande allemande. Aucun des grands journaux ne
disposait d’une quelconque liberté d’action. Chacun devait de la
même manière se faire l’écho de la voix de son maître. Dans ce cas-là,
le maître était un juif de l’Est particulièrement sinistre, dénommé
Lazare… À Vienne, il servit fidèlement Hitler, jouant le rôle d’un
propagandiste fanatique soutenant l’Anschluss. À partir de là, il
devint une figure importante du nazisme… Depuis l’ambassade
d’Allemagne, où il avait plus de pouvoir que l’ambassadeur même, il
définissait quotidiennement non seulement les directions
fondamentales prises par la presse espagnole, mais aussi la rédaction
des brèves et des articles. Ses collaborateurs avaient leurs offices
dans les bureaux espagnols, et aucun mot n’atteignait la population
espagnole sans être passé par sa sinistre approbation. Grâce à un
mélange pervers d’ordres brutaux et de corruption éhontée, il réussit
à rendre les journaux espagnols encore plus haineux que les
journaux publiés en Allemagne ».
Je connaissais ce Lazare, un conspirateur de type suave, souriant
et débonnaire, et c’est par lui que j’appris pour la première fois la
présence d’individus juifs parmi les initiés supérieurs d’Hitler. En
1937, lorsque je rencontrai Lazare, il était « attaché de presse » de la
légation autrichienne dans la capitale roumaine, Bucarest. L’Autriche,
qui était alors mon lieu de travail, vivait dans la crainte permanente de
l’invasion nazie, qui eut lieu en 1938, et ses représentants officiels à
l’étranger étaient considérés par tous comme étant de fervents
autrichiens et d’ardents anti-nazis ; dans le cas des juifs, cela s’avérait
être doublement certain. Je fus d’abord étonné par le fait que la petite
Autriche apauvrie puisse même s’autoriser le luxe d’un « attaché de
presse » envoyé dans l’une des capitales des Balkans, et ensuite, par le
style de vie et les activités extravagants de Lazare. Je supposai que,
comme beaucoup d’hommes situés dans cette frange de la vie
diplomatique (les « attachés de presse » dans les Balkans étaient
quelque peu douteux), il menait des « activités parallèles lucratives »,
ce qui à Bucarest n’était pas inhabituel.
C’est bien ce qu’il faisait, bien qu’il ne fût pas impliqué dans le
commerce de fourrure et de tapis comme je le suspectais vaguement.
Sa fortune, comme les événements allaient bientôt le révéler, venait
516
d’une source politique, la source nazie. Quand Hitler annexa
l’Autriche, les journalistes du monde entier furent invités à une
conférence de presse sur l’historique Ballhausplatz afin d’écouter la
version des faits nazie. La porte s’ouvrit sur le porte-parole du
nouveau régime, le « chef de la presse » d’Hitler au sein de l’Autriche
annexée, l’apologiste (ou le propagandiste) de l’annexion. C’était M.
Lazare, l’ « Autrichien » (il était né Turc). Il me vit immédiatement, et
un rapide sourire passa fugitivement sur son impudent visage
coupable ; me faisant gaiement signe de la main, il me dit : « Bonjour,
M. Reed, c’est un plaisir de vous revoir ». Puis il expliqua les intentions
amicales du Führer concernant l’invasion, et ses conséquences
positives pour l’Allemagne, l’Autriche et l’humanité.
Le lecteur peut constater que « le monde réel » est très différent de
« l’image fausse » qui est présentée aux foules, particulièrement en
temps de guerre, quand des individus tels que celui-ci contrôlent le
flux d’informations destiné au peuple.
Sur cette toile de fond, la vengeance faisait rage, et atteignit son
paroxysme talmudique dans deux déplacements de populations
symboliques, l’un vers l’Est et l’autre vers l’Ouest. Depuis le « monde
libre », les fugitifs qui avaient réussi à fuir furent reconduits à
l’esclavage communiste par les armées alliées ; depuis les territoires
communistes (où un homme ne pouvait même pas quitter sa ville sans
une autorisation de la police) un grande nombre de juifs de l’Est
sortirent librement et furent escortés, sous la protection des Alliés, à
travers l’Europe jusqu’en Palestine. Ce mouvement Est - Ouest
apporta la touche finale à la vengeance, et pourrait être étudié à travers les citations suivantes :
Selon le Saturday Evening Post du 11 avril 1953, « Fort de cet
honteux accord, » (Yalta) « les agents du MVD soviétique allèrent à
grand pas dès après la guerre vers les camps de réfugiés, et
pointèrent du doigt les milliers d’entre eux qui avaient réussi à fuir la
tyrannie soviétique. Ces misérables victimes furent entassées dans
des wagons et renvoyées vers la mort, la torture ou la lente agonie
dans les mines et les forêts de la Sibérie. Nombre d’entre eux se
suicidèrent pendant le voyage. Aussi, selon les accords de Yalta, les
soviétiques furent autorisés à utiliser des prisonniers allemands pour
des travaux forcés à titre de “réparation”. Pour de telles atrocités, il
n’existe pas d’excuse».
Miss Kathryn Hulme, une californienne, était sous-directrice (1945-
1951) d’un camp de réfugiés à Wildflecken en Bavière, géré par une
organisation connue sous le nom d’ UNRRA (Administration Des
Nations unies pour le Secours et la Réhabilitation). Elle rapporte
dans son livre que « Londa » (un collègue) « avait été envoyé en
mission temporaire dans un camp du sud quand les réfugiés russes
de ce camp, principalement des prisonniers de guerre, avaient été
renvoyés en Russie selon les termes des accords de Yalta. Elle nous
517
décrivit comment les prisonniers russes s’étaient ouverts les veines,
s’étaient mis nus puis pendus. Même lorsque tout objet dangereux
leur fut retiré, ils trouvèrent encore des moyens de se suicider. Elle
ne réussit jamais à comprendre comment Staline avait vendu à
Roosevelt et Churchill l’idée selon laquelle il n’y avait eu aucun
prisonnier russe qui avait été capturé par les Allemands, mais
seulement des déserteurs».
Maintenant, l’envers du décor : le traitement dont bénéficièrent un
seul groupe d’individus « isolé » de l’ensemble des victimes d’Hitler et
des prisonniers de Staline. Selon Miss Hulme :
« …et alors vinrent les juifs. Il n’y avait jamais eu de camp pour les
juifs dans notre zone du nord… Les juifs représentaient moins d’un
cinquième de la population totale des réfugiés dans notre zone, mais
ils constituaient une minorité tellement mise en avant que si vous
lisiez seulement les journaux pour connaître la situation relative à
l’occupation, vous aviez l’impression qu’ils représentaient la totalité du
problème des réfugiés.… D’après les on-dit, on devait les gérer avec soin, en particulier lors
de transferts d’un camp à un autre, et malheur à l’employé de
l’Organisation internationale des réfugiés qui laissait une boucle de
barbelé visible dans n’importe quel camp où ils devaient être
transferés. Ils étaient classifiés “persécutés”, les seuls réfugiés hormis
les malades qui bénéficiaient de rations alimentaires spéciales en
raison de leur statut de non travailleur…
Il y avait une petite communauté d’Allemands installée le long de la
grande route qui coupait notre camp en deux. Les représentants des
juifs… dirent qu’il s’agissait de la plus grande des menaces, que
l’Organisation internationale des réfugiés devait accepter d’armer leur
police juive afin de protèger leur peuple des Allemands vivant avec
eux… Que pratiquement tous les Allemands de ce village se
retrouveraient en moins de quinze jours à travailler joyeusement pour
les juifs ne me traversa même pas l’esprit lorsque je leur promis d’un
ton apaisant de plaider pour l’autorisation d’armer une police de
réfugiés…
Les membres de la police des réfugiés juifs portaient une tunique
verte en laine et une casquette arborant l’Étoile de David… Rien
n’avait été laissé au hasard ou à l’improvisation de dernière minute…
Leur bureau d’aide sociale était tapissé de posters martiaux représentant des jeunes femmes juives tapies dans des tranchées et
qui lançaient des grenades sur des Arabes. La police des réfugiés juifs
faisait des exercices de tir avec les carabines que nous leur avions
518
réservées, afin qu’ils se « défendent » contre les Allemands qui étaient
désormais employés pour le pénible travail manuel au sein du camp.
Les ateliers juifs se passèrent rapidement à une importante
production de pardessus en laine de qualité et de robustes
chaussures de cuir renforcées pour les terrains accidentés. Nous ne
pouvions que deviner que cela aussi était entièrement destiné à Israël
et finalement livré là-bas, via quelques mystérieux réseaux ; nous ne
vîmes jamais l’un de nos réfugiés juifs porter ces précieux
vêtements… Au dessus de toute cette agitation et de cette frénésie,
flottait un drapeau que nous n’avions jamais vu auparavant, des
bandes bleu pâle sur un fond blanc avec l’Étoile de David ».
Miss Hulme décrit le camp juif :
« Nous fîmes visiter le grand camp que nous préparions pour eux
comme si nous étions des agents immobiliers fiers de logements qui
étaient sans aucun doute les plus beaux baraquements pour réfugiés
de toute la Bavière… Les rabbins secouèrent la tête ; visiblement, ce
n’était pas assez bien ».
Elle explique que la loi américaine sur les réfugiés,
subséquemment adoptée, était pleine de pièges qui excluaient le
réfugié classique ; « seul les juifs, qui étaient en mesure de déclarer et
de prouver les persécutions qu’ils avaient subies dans tout pays
d’Europe de l’Est où ils avaient mis les pieds, pouvaient se sortir de ce
piège ». Elle rapporte que des organisations américaines semi
gouvernementales ou officiellement soutenues fournirent les machines
et autres ateliers, l’équipement, et les « suppléments alimentaires
spéciaux » qui étaient donnés exclusivement aux juifs.
La manière dont cette classe privilégiée fut établie dans les camps
de la misère fut décrite par le lieutenant-colonel Judah Nadich dans le Jewish Times d’Afrique du Sud (le 4 février 1949). Le rabbin Nadich
était « le conseiller juif auprès du général Eisenhower au sein des
forces américaines en Europe, et travailla en étroite collaboration avec
lui sur les dossiers relatifs aux réfugiés et autre problèmes juifs ». Il
déclara :
« Au crédit d’Eisenhower, il faut souligner que lorsqu’on lui rapporta
les conditions épouvantables qui régnaient au sein des camps de
réfugiés » (en 1945) « il réagit rapidement afin d’améliorer la situation.
Des ordres importants furent transmis, augmentant les rations
alimentaires pour les persécutés, à contrario des autres réfugiés ; des
camps spéciaux furent mis en place pour les juifs ; les réfugiés juifs
vivant hors des camps obtinrent des aides préférentielles ; un
conseiller aux affaires juives fut nommé, et une totale coopération fut
accordée au Comité collectif de ravitaillement, et plus tard à l’Agence
juive. Peu - voire aucune - de ces conditions ne fut accordée par
Montgomery dans la zone britannique, et un flot permanent de
519
réfugiés juifs rejoignait la zone américaine. Eisenhower rendait de
fréquentes visites dans les camps à des fins d’inspection, et ses
visites en personne remontaient le moral des réfugiés et permettaient
de rappeler aux officiers subalternes la position de leur commandant en
chef. Les officiers pris en faute furent suspendus, parmi lesquels un
des généraux les plus hauts gradés ».
La « position » du général Eisenhower, d’après ses écrits
catégoriques, était que les juifs devaient être traités comme une classe
privilégiée. S’il acceptait les suggestions de son conseiller juif, cela
était normal, puisque le rabbin Nadich, comme nous allons le voir,
affirmait que seuls les quelques juifs parmi les centaines de réfugiés
étaient « persécutés », et étaient par conséquent « différents des autres
réfugiés ». Cette déclaration révèle le rôle de ce personnage
contemporain désormais bien établi, le conseiller juif.
Ainsi, une fois arrivé en 1945, seule subsistait « la persécution des
juifs » par rapport à « la persécution [globale de tous les opposants
politiques » commencée en 1933. La propagande avait tout effacé
excepté cette petite fraction ; la dernière citation illustre pourquoi Miss
Hulme, depuis son camp de réfugiés, écrivit que « si vous lisiez
seulement les journaux … vous aviez l’impression que les juifs
représentaient la totalité du problème des réfugiés ». Alors que la grande
partie des victimes était oubliée ou renvoyée à la tyrannie que certains
avaient fuie, ce groupe spécifique, sous la protection et l’escorte de
l’Occident, fut blanchi, nourri, équipé, armé, et guidée vers l’invasion
d’un petit pays d’Arabie.
L’Orient équipa ces envahisseurs ; l’Occident chrétien les
transporta. Dans cette démarche, il n’y avait aucune différence entre
« le monde libre » et le monde asservi derrière « le Rideau de Fer » ; au
contraire, il y avait convergence d’objectifs et mise en oeuvre concertée.
Une entité directrice, faisant peu de cas des États-nations et des
frontières, des alliés et des ennemis, ou d’aucun des « principes » si
souvent mis en avant par les élus dictateurs, était manifestement à
l’oeuvre. L’Occident s’unit à l’Orient dans la vengeance, mais le patternétait établi par l’Orient, et c’était le même qui s’était révélé dans la
Russie de 1917, dans les Protocoles de 1905 et dans les révolutions de
1848. Par conséquent, on doit rechercher les auteurs de la vengeance
de 1945 au sein du territoire révolutionnaire, et pour cette raison, il
est utile d’étudier la nature de la révolution de 1945, afin de découvrir
si elle-même, ainsi que ses auteurs, avait évolué par rapport à 1917
(où elle incluait quatre-vingt dix pour cent de juifs) et 1848 (où Disraeli
avait déclaré que les meneurs étaient des juifs).
Les recherches relatives aux événements des trois décennies,
entre 1917 et 1945, amènent à la conclusion que jusqu’en 1945, la
révolution avait été une révolution contrôlée par des juifs depuis un
520
siècle, puisque ce laps de temps s’était écoulé depuis que Disraeli avait
identifié pour la première fois l’origine de ce contrôle. J’utilise le terme
« révolution contrôlée par des juifs » pour caractériser un mouvement
sous la direction du rabbinat talmudique de l’Est, et non pas un
mouvement soutenu par les juifs en général ; comme je l’ai montré à
plusieurs reprises, l’opposition la plus féroce vint de ces juifs
d’Occident qui étaient les plus éloignés de la gouvernance talmudique.
La distinction est la même que celle qu’un lecteur avisé doit faire entre
« national-socialisme » et « Allemand », « communisme » et « Russes ».
D’après cette définition, la révolution continua, à mon avis, à être
juive au cours des trente années qui suivirent 1917. La nature juive
des premiers gouvernements bolcheviques et de leurs actes a été
démontrée précédemment. Les mêmes caractéristiques apparurent
dans les deux gouvernements éphémères issus de la révolution, et mis
en place par les bolcheviques en 1919, en Bavière et en Hongrie. Dans
les deux cas, les terroristes furent principalement importés dans ces
pays sous le couvert de « prisonniers de guerre » de retour, et avaient
reçu en Russie une formation d’agent communiste subversif. En
Allemagne, le mouvement communiste était à l’époque dirigé par la
« Ligue spartakiste » (« Spartacus » était le nom de code d’ Adam
Weishaupt), dont les dirigeants étaient presque exclusivement juifs :
Rosa Luxembourg, Leo Jogiches (Pologne), Paul Lévi, Eugene Levine
(Russie), et Karl Liebknecht. Ainsi, le gouvernement bolchevique de
Bavière (qui comptait un certain Adolf Hitler dans ses rangs),
logiquement, se révéla-t-il être dirigé par des juifs : Kurt Eisner, Ernst
Toller et Eugene Levine.
En Hongrie, les principaux leaders terroristes étaient tous des
juifs formés en Russie : Matyas Rakosi, Bela Kun, Ernö Gerö et Tibor
Szamuely. Les actions ostensiblement anti-chrétiennes de ce régime
démontrèrent à nouveau ses objectifs sous-jacents. À propos de ce
gouvernement, l’historien de l’Internationale communiste, M. F.
Borkenau, déclare : « La plupart des leaders bolcheviques socialistes
radicaux et une très forte proportion de leurs collaborateurs étaient
juifs… l’antisémitisme était donc la réaction naturelle vis-à-vis du
bolchevisme ». Dans cet extrait caractéristique, le lecteur peut noter
que « la réaction vis-à-vis du bolchevisme » est assimilée à de
« l’antisémitisme » ; clairement, on ne pourrait éviter ce qualitatif qu’en s’abstenant de « réagir contre le bolchevisme »
Les dix années qui suivirent connurent une faible activité dans ce
domaine, et la dynamique réapparut en Espagne, où la révolution vit le
jour en 1931. Elle fut dirigée par des émissaires venant de Moscou,
dont beaucoup étaient juifs, et cela expliqua la désillusion de
nombreux fervents républicains, espagnols ou étrangers ; par exemple,
une grande partie du clergé et des laïcs catholiques votèrent pour la
521
république, et réalisèrent ensuite que l’impulsion réformatrice, une fois
de plus, avait été transformée en une attaque contre la foi chrétienne
en tant que telle. Les églises, monastères et tout bâtiment portant le
symbole de la croix furent détruits, les prêtres et les nonnes
assassinés ; la signature spécifique apparut à nouveau, dans des actes
identique perpétrés en Bavière, Hongrie, Russie, France et Angleterre.
La paternité de l’attaque contre le christianisme en Espagne fut
formellement revendiquée par l’organe central du Komintern : « les
flammes s’élevant des églises et des monastères incendiés d’Espagne ont montré la véritable identité de la révolution espagnole » ; on put en
suivre la perpétuation pendant une génération de plus. Les propriétés
ecclésiastiques furent confisquées, mais le peuple espagnol n’en profita
pas pour autant ; la réserve d’or de la Banque d’Espagne
(approximativement 700 millions de dollars) fut transférée à Moscou
par le dernier Premier ministre républicain, un certain Juan Negrin
(d’après les écrits du général Walter Krivitsky). L’écoeurement de ces
espagnols qui avaient espéré mettre en place une république
constitutionnelle, et se retrouvèrent sous le joug d’une tyrannie
étrangère et anti-chrétienne, fut encore accru par le meurtre du leader
des monarchistes, Calva Sotelo, en 1936, à la suite de quoi l’Espagne
« rejeta » la révolution (comme le firent tous les autres pays où l’Armée
rouge, avec ses « commissaires du peuple politiques », ne réussit pas à
s’indtroduire pour la mettre en place).
Les juifs sionistes tout comme les antisionistes influents
attribuèrent, implicitement ou explicitement, la révolution d’Espagne à
des auteurs juifs. Le juge Brandeis, à l’époque où des négociations
avaient lieu avec Hitler pour trouver un accord sur la question juive,
s’y opposa violemment et dit au rabbin Stephen Wise, sur un ton
impérieux : « Que l’Allemagne partage le sort de l’Espagne ». M.
Bernard J. Brown a écrit : « … les juifs furent autant responsables de
la mise en place d’une république en Espagne et de la destruction de
l’autorité de l’Eglise dans ce pays que dans tout autre pays où règne la
liberté ».
Au cours de ces deux décennies (c’est-à-dire pendant l’entre-deuxguerres),
plus que jamais, il y eut une diminution du nombre de
visages juifs parmi les portraits qui agrémentaient les murs du
Kremlin pour les grandes occasions (au cours desquelles le peuple
russe asservi se retrouvait face à ses dirigeants ; même les cris de
liesse venaient d’un haut-parleur relié à un disque enregistré). De
même, des juifs apparurent sur les bancs de la défense au cours de
grands procès médiatiques, ou disparurent sans explication de la
scène politique. Aucune diminution substantielle du contrôle juif de la
révolution ne semble avoir eu lieu au cours de cette période, si l’on
s’en tient aux chiffres suivants :
522
En 1920, des publications bolcheviques officielles établirent que
parmi les 545 membres des organes de direction, se trouvaient 447
juifs. En 1933, le journal juif américain Opinion avança que des juifs
occupaient pratiquement tous les postes diplomatiques importants, et
qu’au sein de la Russie blanche, 61 pour cent des hauts responsables
étaient des juifs ; il était également mentionné que la communauté
juive représentait « moins de 2 pour cent » de la population totale
(alors estimée à 158 400 000 habitants). Si cela était vrai, alors cela
signifiait qu’il y avait moins de 3 000 000 de juifs en Russie à cette
époque-là. En 1933, le Jewish Chronicle avança qu’un tiers des juifs en
Russie avaient obtenu un poste à haute responsabilité. Si tel était le
cas, alors ils constituaient manifestement la nouvelle classe dirigeante.
À cette époque, la nature des enseignements n’avait pas du tout
changé. Lounatscharsky, commissaire de l’Instruction publique, était
l’un des rares Russes à un poste de dirigeant, mais il parlait comme
un talmudiste : « Nous haïssons le christianisme et les chrétiens ; même les meilleurs
d’entre eux doivent être considérés comme nos pires voisins. Ils
prêchent l’amour du prochain et le pardon, ce qui est contraire à nos
principes. Au lieu de l’amour de notre prochain ; ce que nous voulons
est la haine. Nous devons apprendre comment haïr, et c’est
seulement là que nous pourrons conquérir le monde »
C’est un extrait parmi tant d’autres écrits de cette époque, et la
seule source originelle que je connaisse pour de telles idées est le
Talmud, qui est lui-même la continuation d’un concept préchrétien
ancien et barbare, et contient des principes tels que « Vous êtes des
êtres humains, mais les nations de la terre ne sont pas des êtres
humains mais des bêtes ». L’on peut présumer que c’est par de tels
discours que Lounatscharsky se qualifia pour le poste d’ambassadeur
en Espagne au cours de la tentative de révolution dans ce pays.
En 1935, je me rendis à Moscou pour le Times de Londres - j’y
accompagnai M. Anthony Eden. Il était le tout Premier ministre
britannique à se rendre dans la capitale révolutionnaire. Le Times avait
précédemment refusé d’envoyer un correspondant, de sorte que j’en
fus le premier représentant après Robert Wilton, dont j’ai raconté
l’histoire dans un chapitre précédent. Ce vide de quinze années avait
été rempli par un correspondant qui résidait à Riga, en Lettonie : M.
R.O.G. Urch, qui était la cible de diffamations sournoises
permanentes. J’en étais informé, mais, manquant d’expérience dans le
domaine, je ne comprenais pas ce que cela signifiait.
Je fus immédiatement interpellé par un événement que je n’avais
jamais observé dans aucun autre pays. J’écrivis dans mon premier
compte-rendu que M. Eden avait quitté la gare en voiture et traversé
des rues remplies d’ « une foule morne et silencieuse », et un censeur
523
juif me demanda de retirer ces mots. Je crus tout d’abord qu’il
s’agissait d’une simple remarque stupide (je demandai s’il souhaitait
que j’écrive que la foule était constituée de bourgeois portant des
hauts-de-forme), mais j’en sus un peu plus au cours des jours qui
suivirent, et dans mon livre de 1938 j’écrivai : «
Le service de censure, et cela signifie toute la machinerie qui
contrôlait le jeu et bridait la presse étrangère, était intégralement
composé de juifs, et cela m’étonna plus que toute autre chose que je
vis à Moscou. Il ne semblait pas y avoir un seul non-juif dans tout le
service… On m’avait dit que la proportion de juifs dans le
gouvernement était faible, mais dans ce département spécifique que
j’eus l’occasion de connaître en détails, ils semblaient détenir un
monopole, et je me demandai où pouvaient être les Russes ? La
réponse semblait être qu’ils étaient dans les foules mornes et
silencieuses que j’avais vues mais dont on ne devait pas parler ».
J’appris rapidement par des anciens que « la proportion de juifs
dans le gouvernement » n’était dans les faits pas faible mais qu’ils
détenaient une grande partie du pouvoir, voire même qu’ils détenaient
tout le pouvoir. À Moscou, je fus incapable de rencontrer un seul
Russe ; c’était l’autre aspect de la même expérience. Je n’avais encore
jamais vu une classe dirigeante aussi totalement isolée des masses
asservies.
À l’époque de cette visite à Moscou, je n’avais aucune raison
d’enquêter sur une domination exercée par les juifs ; les faits
s’imposèrent à moi. En 1935, je n’avais guère commencé à me pencher
sur « la question juive ». L’impression que j’ai rapportée ci-dessus fut la
première éprouvée par un observateur expérimenté qui n’avait jamais
vu Moscou ni la Russie auparavant. Je la trouvai confirmée par un
homme tout aussi expérimenté qui vécut là-bas pendant douze ans, de
1922 à 1934. Le livre de M. William Henry Chamberlain reste
aujourd’hui la référence sur cette époque. Il écrivit :
« Un nombre considérable de juifs a fait carrière dans la bureaucratie
soviétique. Parmi peut-être une douzaine de fonctionnaires que je
connaissais au sein du service de presse ou du commissariat des
Affaires étrangères, je ne m’en souviens que d’un qui n’était pas juif.
En effet, la prédominance des juifs au sein de ce commissariat à
l’époque de mon séjour était presque absurde ; les Russes étaient
essentiellement représentés par les portiers grisonnants et les vieilles
dames négligées qui servaient le thé. L’on pouvait également trouver
de nombreux juifs dans la Guépéou, » (la police secrète) « au sein de
l’Internationale communiste et dans les départements liés au
commerce et à la finance ».
M. Chamberlain aboutit à une conclusion différente de la mienne
en ce qui concerne la cause initiale et ses conséquences. Il déclara :
524
« À la suite de mon séjour en Russie, je reçus parfois des courriers
me demandant “ce que les juifs faisaient au sein du régime
soviétique”, sous-entendant que les juifs se comportaient comme un
groupe compact et homogène et que la révolution entière était un
complot juif. Il n’y a pas la moindre preuve historique étayant une
telle hypothèse… Aucune théorie affirmant que les juifs, en tant que
bloc racial, oeuvrèrent au triomphe du bolchevisme ne tiendra face à
une analyse historique sérieuse ».
Dans ce passage, deux éléments sont confus : la force directrice
de la communauté juive, et l’ensemble des individus appelés « juifs ».
Ni les Allemands ni les Russes, en tant que « groupe racial »,
n’oeuvrèrent au « triomphe » du national-socialisme ou du
communisme, mais chacun d’eux les subit. Les peuples et les foules n’ « oeuvrent » jamais consciemment au triomphe de quoi que ce soit ; ils
sont orientés par le groupe hautement organisé qui les domine – et ce
que que soit ce groupe. L’ « ensemble compact et homogène » des
travailleurs n’ « oeuvre » jamais pour la grève générale, mais les grèves
générales sont proclamées en leur nom. Ce livre a démontré au fil des
pages que, par exemple, l’opposition la plus virulente envers le
sionisme provenait des juifs, mais aujourd’hui, ce « groupe racial »
s’est vu poser le sionisme sur le dos comme une camisole de force. À
mon avis, la force directrice de la révolution fut dès 1848 et pendant
les années qui suivirent, preuves à l’appui, celle du rabbinat
talmudique de l’Est, et selon cette acception, « la révolution » fut « un
complot juif ».
En 1935, à Moscou, je fus amené à faire la connaissance de
certains oligarques juifs. L’un d’entre eux était le corpulent Maxime
Litvinov, une figure emblématique du Romanisches Café ou du Café
Royal, qui était devenu l’un des grands noms de la révolution. Un
autre s’appelait Oumansky, un jeune homme suave, souriant et très
dangereux qui venait (je crois) de Roumanie, mais qui n’aurait pu être
moins russe s’il était né en Afrique. J’avais le sentiment de voyager à
travers la Russie (tout comme Lénine qui s’y rendait) dans un wagon
blindé.
En 1937, la situation n’avait, je pense, guère changé. M. A.
Stolypine (dont le père, le dernier des émancipateurs à persévérer,
avait été assassiné en 1911) écrivit que la substitution des Russes ou
des autres par des juifs « aux niveaux les plus élevés de l’échelle
hiérarchique soviétique » constituait une manoeuvre tactique patente et
que les juifs « avaient toujours en main les principaux leviers de
contrôle ; le jour où ils devront les lâcher, l’édifice marxiste s’écroulera
comme un château de cartes ». Il énuméra les postes de hauts
fonctionnaires toujours occupés par des juifs, et démontra en
particulier que les positions-clefs permettant un réel contrôle, par la
terreur, demeuraient toutes entre les mains des juifs. Il s’agissait des
525
camps de concentration et des camps de travail (contrôlés par un
triumvirat juif, ils contenaient peut-être sept millions de Russes) ; les
prisons (tous les prisionniers sovétiques dépendaient d’un
commissaire juif du peuple) ; l’intégralité du système de publication et
de diffusion d’informations, censure incluse ; et le système
fondamentalement talmudique des « commissaires politiques du
peuple », par lesquels les forces armées étaient maintenues sous une
discipline terroriste.
En 1938, un certain M. Butenko, qui occupait un poste
subalterne au sein du service de la diplomatie soviétique, s’enfuit en
Italie au lieu d’obéir à un ordre de retour de Bucarest vers Moscou. Il
déclara dans le Giornale d’ltalia que la nouvelle classe dirigeante était
presque totalement juive. Particulièrement en Ukraine, où l’intégralité
de l’administration et de l’industrie était entre de telles mains, et il
s’agissait d’une politique délibérée suivie par Moscou.
Ainsi, l’identité des chefs de la révolution ne changea-t-elle pas
beaucoup entre 1917 et 1939 ; ils quittèrent la plupart des postes les
plus exposés mais conservèrent les vrais « leviers de contrôle ». Et puis,
le brouillard de la guerre s’abattit, et la période suivante où l’on peut à
nouveau étudier cette question est la fin de la Seconde Guerre et
l’après-guerre, 1945 et les années qui suivirent.
Avant même le début de la Seconde Guerre, les « objectifs
guerriers » de la révolution avaient été publiquement définis par
Staline au cours du troisième Congrès du Kominterm, à Moscou ,en
mai 1938 :
« Le renouveau de l’action révolutionnaire sur une échelle
suffisamment importante ne sera possible que si nous réussissons à
utiliser les désaccords existants entre les pays capitalistes, afin de les
jeter les uns contre les autres dans un conflit armé… Toute guerre véritablement généralisée devrait inévitablement se conclure par une
révolution. L’essentiel de la tâche de nos camarades de parti dans les
pays étrangers consiste, par conséquent, à faciliter le déclenchement
d’un tel conflit ».
Le lecteur remarquera qu’il s’agit de la seule déclaration d’ « objectifs guerriers » qui fut imperturbablement poursuivie tout au
long du conflit qui allait s’ensuivre, conflit « déclenché » avec succès
par le pacte entre Hitler et Staline. Les dirigeants occidentaux, en se
soustrayant à leur propres « objectifs guerriers » établis
antérieurement et en abandonnant la moitié de l’Europe à la
révolution, assurèrent l’accomplissement des « objectifs guerriers »
mentionnés plus hauts.
Alors, quels « dirigeants », la révolution imposa-t-elle aux pays
d’Europe de l’Est qui lui furent abandonnés en 1945 ? Ici apparaît à
nouveau l’opportunité de vérifier l’identité de la force directrice
526
agissant derrière la révolution. Le choix était libre. La révolution
n’avait aucun besoin d’imposer des gouvernements juifs à ces
douzaines de pays qui lui étaient abandonnées, sauf s’il s’agissait
d’une politique délibérée.
Dans la Pologne « communisée », l’ambassadeur des États-Unis -
M. Arthur Bliss Lane - remarqua la prévalence de juifs, la plupart
d’entre eux des étrangers, aux postes-clefs du régime terroriste. Le
commandant Tufton Beamish, membre du Parlement britannique,
écrivit : « La plupart des communistes les plus puissants d’Europe de
l’Est sont des juifs… j’ai été surpris et choqué de découvrir
l’importante proportion de juifs au sein des effectifs de la police
secrète ».
Le terroriste de 1919 Matyas Rakosi (né Roth, en Yougoslavie)
retourna en Hongrie communiste en 1945, en tant que Premier
ministre, et à cette occasion disposa du soutien de l’Armée rouge pour
conserver son poste. Huit années plus tard (1953), l’Associated Press
rapporta que « 90 pour cent des hauts fonctionnaires au sein du
régime communiste hongrois étaient des juifs, y compris le Premier
ministre Matyas Rakosi » ; cette même année, le Times de Londres
avança que le cabinet de M. Rakosi était « majoritairement juif » ; le
magazine Time de New York parla du « gouvernement à forte
composante juive (90 percent pour les postes les plus élevés) du
Premier ministre Matyas Rakosi, qui est lui-même juif ». En Hongrie,
comme dans les autres pays envahis par le communisme, l’attaque
spécifique contre le communisme commença immédiatement avec
l’emprisonnement des dignitaires ecclésiastiques. Le cas qui attira le
plus l’attention de la communauté internationale fut l’arrestation du
cardinal Mindszenty, emprisonné pour trahison. La source de cette
initiative fut révélée par une déclaration adressée aux juifs du monde
entier en 1949 par « le Bureau central des juifs de Hongrie,
l’Organisation sioniste de Hongrie et la section hongroise du Congrès
juif mondial », qui dirent : « C’est avec un grand soulagement que les
juifs de Hongrie ont appris l’arrestation du cardinal Mindszenty. Par
cette action, le gouvernement hongrois a envoyé le chef d’une clique
vouée aux pogroms… à la place qui lui mérite ».
À propos de la Tchécoslovaquie communisée, le New Statesman de
Londres (une référence fiable sur ces sujets) écrivit sept ans après la
fin de la guerre : « En Tchécoslovaquie, comme ailleurs en Europe
Centrale et du Sud-Est, les intellectuels du parti et les homme-clefs au
sein de la police secrète sont majoritairement d’origine juive ». À propos
de la Roumanie, le New York Herald-Tribune rapporta en 1953, huit
ans après la fin de la guerre : « La Roumanie, de même que la Hongrie,
disposent probablement du plus grand nombre de juifs au sein de
leurs administrations ».
527
En Roumanie, la terreur faisait rage sous la houlette d’Ana
Pauker, une juive dont le père, qui était rabbin, et le frère étaient
installés en Israël. Il s’agit d’un cas intéressant de dissension au sein
d’une famille juive, comme celle qui fut décrite par le Dr Weizmann
dans le récit de sa jeunesse en Russie, où les maisonnées étaient
partagées entre le « communisme révolutionnaire » et le « sionisme
révolutionnaire ». Mme Pauker utilisa son poste pour permettre à son
père de quitter la Roumanie à destination d’Israël, bien que (comme
son frère le souligna) « la politique du Parti est de garder les juifs en
Roumanie ».
Le rôle joué par, et manifestement donné avec une considération
certaine aux femmes dans la révolution, depuis l’époque des vieilles
dames qui tricotaient aux abords de la guillotine, revêt un intérêt
particulier pour les chercheurs souhaitant comparer les méthodes
utilisées par la révolution et les coutumes des tribus africaines
sauvages. Dans l’Allemagne de l’Est communiste, le règne de la terreur
était présidé par une certaine Frau Hilde Benjamin, qui fut d’abord
nommée vice-présidente de la Cour suprême et puis ministre de la
Justice. « Hilde la rouge » est généralement décrite par la presse
comme étant juive, et l’atrocité de son régime ne fait aucun doute, le Times de Londres étant même allé jusqu’à l’appeler « la terrifiante Frau
Benjamin ». En deux ans, près de 200 000 Allemands de l’Est furent
condamnés sous sa houlette pour « crimes politiques » et elle présida à
plusieurs « procès spectacles » inspirés du modèle soviétique, où les
accusés devaient répondre de chefs d’inculpation tels que leur
appartenance à la secte des Témoins de Jéhovah.
La population de l’Allemagne de l’Est communiste comptait
17 313 700 habitants d’après le recensement de 1946, et parmi ceuxci,
seulement 2000 à 4000 juifs, si les « estimations » de source juive
sont correctes. À propos de cette minuscule minorité, le Zionist Record de Johannesburg rapporta en 1950 que « la vie dans les territoires de
l’Est a apporté des changements très positifs. Une grande partie
d’entre eux occupe aujourd’hui des postes élevés au sein du
gouvernement et de l’administration, postes qui en Allemagne
n’avaient jamais été occupés auparavant par des juifs, et que, bien que
tous parlent de démocratie, ils ne peuvent toujours pas occuper en
Allemagne de l’Ouest. Plusieurs juifs occupent des postes importants
au sein des ministères de l’Information, de l’Industrie et de la Justice.
Le juge de la Cour suprême dans le secteur Est de Berlin est juif, ainsi
que plusieurs juges doyens dans les provinces situées à l’extérieur de
Berlin. Au sein de la presse écrite également, comme dans le milieu du
théâtre, un nombre assez considérable de juifs ont obtenu des postes à
responsabilité ».
528
Même quatre mille juifs ne pouvaient probablement occuper tous
ces postes haut placés, et le même journal déclara dans une autre
édition : « Lorsque les forces d’occupation russes furent déployées peu
de temps après la guerre, ils y avait de nombreux juifs qui occupaient
des postes-clefs et jouissaient d’un rang élevé au sein de
l’administration soviétique. Ces postes incluaient des juifs qui avaient
vécu en Russie…et qui avaient rejoint l’Allemagne et l’Autriche en tant
que membres de l’Armée rouge, ainsi que des juifs venant des États
baltes de Lettonie et de Lituanie, territoires qui avaient été annexés par
la Russie au cours des dix années précédentes ».
Ceci amène le récit pratiquement à notre époque, et les
événements restants seront traités dans un chapitre de conclusion.
Lorsque la révolution se répandit jusque dans les territoires qui lui
furent cédés par l’Occident en 1945, l’histoire qui s’était produite en
1917 et 1918 en Russie se répéta. Une vengeance talmudique fut
portée, et des gouvernements juifs furent sciemment établis de toutes
parts. Cette situation ne connut pas de grand changement, réel ou
apparent, durant les huit années qui suivirent. Ce qui fut fait réaffirma
une fois de plus la nature de la révolution, de sa force directrice et de
sa finalité talmudique.
48. Les chiffres pourraient donc être plus élevés que ceux de Hiroshima ou de Nagasaki, où l nouvelle bombe atomique fut utilisée, pour la première fois, sur une population civile absolument sans défense, et cela en totale opposition avec les protestations des chefs militaires américain et britannique, le général MacArthur et Lord Louis Mountbatten, qui soulignèrent que la défaite du Japon était d’ores et déjà imminente dans les faits. (retournez)
50. Les efforts de M. Winston Churchill visant à réduire, à l’issue des combats, l’étendue de l’emprise soviétique en Europe, grâce à une invasion par le sud qui aurait donné aux Alliés occidentaux le contrôle à minima de l’Autriche et de la Tchécoslovaquie et très probablement de la Hongrie et de toute l’Allemagne, furent sapés par son obstination à installer le communisme en Yougoslavie. Cette action, pour laquelle ses mémoires fournissent trop peu d’explications, affaiblit également sa position d’après guerre, rappelant ses vaines tentatives d’obtenir le soutien de l’Amérique en vue d’une attaque par le sud et affirmant que l’issue de la guerre aurait été différente et meilleure si on l’avait écouté. Son représentant auprès du dirigeant communiste Tito a rapporté ses propres doutes à ce sujet ainsi que les instructions que M. Churchill lui donna : « Moins vous et moi nous soucierons de la forme de gouvernement qu’ils établissent, meilleur ce sera ». Les conséquences des actes de M. Churchill furent de « mettre en place » le gouvernement de type communiste et d’abandonner le Général Mihaïlovitch, leader anti-communiste et allié des britanniques, qui fut ensuite exécuté par Tito. (retournez)
51. Dans ce domaine aussi, les peuples occidentaux furent désespérément manipulés par des années de propagande présentant « les nazis » et « nos alliés soviétiques » comme opposés, alors que d’étroites affinités avaient toujours existé entre eux. Mr. Karl Stern, un juif allemand qui émigra en Amérique du Nord et se convertit au Catholicisme romain, rapporte ses propres erreurs de compréhension sur ce sujet, au cours de son expérience en Allemagne où il faisait partie du personnel médical au sein d’un institut psychiatrique : « Plusieurs docteurs nazis soutenaient la soit disant « Théorie de la Révolution Permanente » de Trotski. Je ne connaissais pas cette théorie… mais qu’elle soit mise en avant par ces individus était pour moi quelque chose de totalement nouveau et d’assez surprenant… Je dis : “Messieurs, je crois comprendre qu’une bonne partie de vos théories sur la stratégie politique est inspirée de Trotski. Cela ne vous semble t’il pas extraordinaire que vous, nazis, citiez Trotski, un juif bolchevique, comme s’il était votre messie ?” Ils rirent et me regardèrent comme si j’étais un ignare de la politique, ce qui était le cas… Ils appartenaient à une branche alors relativement puissante du parti nazi qui soutenait une alliance de la Russie communiste et de l’Allemagne nazie contre ce qu’ils appelaient le capitalisme occidental… Si on ne les écoutait pas avec attention, on ne pouvait jamais vraiment savoir s’ils parlaient de nazisme ou de bolchevisme, et finalement cela ne changeait pas grandchose». (retournez)
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